France

Mettre fin à "l’immigration familiale subie" : des députés LR appellent à un référendum d’initiative partagé

© Abaca

Deux députés LR qui se sont opposés à la réforme des retraites indique dans une tribune au JDD qu’il faut mettre fin à “l’immigration familiale subie” pour passer à une “immigration de travail choisie”. Ils veulent pour cela passer par le référendum d’initiative partagé.

Aurélien Pradié et Pierre-Henri Dumon, deux députés les Républicains qui s’était fortement opposés à la réforme des retraites ont écrit une tribune au JDD pour appeler à la fin de “l’immigration familiale subie” et souhaitent déposer dans les prochaines semaines une demande de référendum d’initiative partagé. Le but : passer à une “immigration de travail choisie et surqualifiée”, indiquent-ils chez nos confrères.

Diminuer l’immigration pour mieux intégrer ceux déjà présents

D’après les deux élus LR, “le chaos migratoire s’installe progressivement dans le quotidien de nos concitoyens”. Ils estiment ainsi que la politique des quotas créée en 2008 n’a pas été à la hauteur du défi migratoire. Ils appellent les Français à voter lors d’un référendum d’initiative partagé pour permettre de “diminuer drastiquement l’immigration pour espérer mieux intégrer celles et ceux qui sont déjà présents.”

Dans leur tribune, les deux députés considèrent également que “le retrait de la loi immigration suite aux atermoiements de l’exécutif constitue une démission politique majeure.” Ils dénoncent également la “vision néocoloniale” de la majorité présidentielle, qui d’après eux, fait appel à de la main-d’œuvre étrangère à bas coût pour occuper des postes qui ne sont pas voulus par des Français.

Geler les visas, conditions, double peine…

Pour modifier le paysage migratoire, les deux élus LR proposent d’améliorer le taux de retours des clandestins en “gelant automatiquement la délivrance de visas, titres de séjour, transferts d’argent et aide publique au développement pour tout pays qui n’accorde pas au moins 50 % des laissez-passer consulaires nécessaires à l’expulsion”. Ils proposent également de conditionner l’accès aux prestations non contributives après cinq ans passés en France et le rétablissement de la double peine. Celle-ci permet d’expulser du pays un étranger condamné par la justice française une fois sa peine purgée.

publié le 7 mai à 08h40, Orange avec 6Medias

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