Météo : les villes où le soleil s’est fait le plus rare cet hiver
© Pexels - La pyramide du Louvre, à Paris, sous un ciel gris.
Selon des données communiquées par La Chaîne Météo, l’ensoleillement est largement déficitaire cet hiver par rapport aux trois dernières décennies. À Brest ou encore Paris, le mois de février a été particulièrement pauvre en soleil, malgré des températures anormalement élevées.
Chacun peut le constater aisément. L’hiver s’avère particulièrement doux, mais le soleil ne se montre gère généreux. La Chaîne Météo a récemment tiré un premier bilan provisoire de la saison hivernale, et les données confirment cette impression. L’ensoleillement a perdu en moyenne 10 % entre l’hiver 2023-2024 et les bilans annuels moyens effectués à la même époque entre 1991 et 2020.
La situation a empiré en février, nonobstant des températures moyennes inédites enregistrées lors de la première quinzaine. Ainsi, l’ensoleillement a accusé un déficit de 30 % par rapport à la moyenne. Seuls quelques territoires situés autour du pourtour méditerranéen ont été épargnés par cette grisaille et cette pluie persistante.
Des départements en risques de crues
À Brest (Finistère), le soleil s’est le plus rare, avec – 67 % rapport à la moyenne en février. Une peine quasiment aussi sévère à Paris (- 67 %) et plus lourde à Reims (Marne), avec – 70 %. En compilant les données hivernales, les villes ayant connu le moins de soleil sont Cognac (Charente), Le Mans (Sarthe), Dijon (Bourgogne) et Bordeaux (Gironde).
Depuis plusieurs semaines, les perturbations s’accumulent sur une grande partie de la France. À tel point que plusieurs départements sont soumis à des risques importants de crues. Météo-France a ainsi placé le Pas-de-Calais, la Seine-et-Marne, la Charente-Maritime, la Gironde, la Dordogne et la Vienne en vigilance orange. Certains cours d’eau risquent sortir de leur lit.
publié le 27 février à 21h50, Antoine Grotteria, 6Medias