France

Menacée de "décapitation" et "d’égorgement", Yaël Braun-Pivet a porté plainte

La présidente de l’Assemblée nationale a une nouvelle fois été victime de menaces de mort récemment. Menaces pour lesquelles elle a déjà porté plainte, et devant lesquelles elle refuse de "courber l’échine", comme elle l’a expliqué sur France 2 lundi 16 octobre au matin.

Yaël Braun-Pivet encore une fois menacée personnellement. La présidente de l’Assemblée nationale, victime de menaces de "décapitation" et "d’égorgement", a porté plainte, a indiqué son cabinet, auprès du site de BFMTV. Au mois de septembre, elle avait déclaré avoir déposé par moins de 21 plaintes en un. Depuis l’attaque du Hamas contre Israël, et son soutien ferme à l’État hébreu, Yaël-Braun Pivet est la cible de menaces quasi-quotidiennement. Pour la protéger, elle et ses proches, son domicile a d’ailleurs été en urgence sous protection policière, a révélé le JDD le mercredi 11 octobre.

"Je reçois continuellement des menaces antisémites depuis que je suis élue", a déclaré Yaël Braun-Pivet sur le plateau de Telematin, sur France 2, lundi 16 octobre. Avant d’ajouter : "J'en ai encore reçu ce vendredi. Et auparavant j'avais reçu des menaces d'attaques terroristes à mon égard, me menaçant de m'égorger et de me décapiter."

"Je ne rentrerai pas la tête", assure Yaël Braun-Pivet

Bien que directement menacée, la présidente de l’Assemblée nationale est plus "soucieuse" pour les Français que pour elle-même. "Je me suis toujours dit qu'en faisant de la politique je ne courberai jamais l’échine", a-t-elle assuré sur France 2, promettant aussi d’assumer ses valeurs "jusqu’au bout" : "Je ne rentrerai pas la tête."

Le cabinet de Yaël Braun-Pivet a précisé qu’une plainte était déposée systématiquement, à chaque menace de mort. Les auteurs de faits, quand ils sont retrouvés et confondus par la justice, encourent jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45000 euros d’amende.

publié le 16 octobre à 16h42, Maeliss Innocenti, 6Medias

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