France

Marseille : une femme contrainte de quitter son logement après avoir été intimidée par des dealers

© ANDBZ/ABACA

Une mère de famille a été contrainte de quitter son appartement à Marseille (Bouches-du-Rhône), où elle vivait depuis un an, sous la pression de trafiquants de drogue. Elle a notamment reçu des coups de peinture sur sa porte, rapporte BFM Marseille.

Propriétaire d’un appartement dans le quartier Belle-de-Mai à Marseille (Bouches-du-Rhône) depuis un an, une mère de famille a été poussée à déménager par des dealers. "On essaye de faire en sorte qu'il n'y ait pas de problème quand on élève seule son enfant", a-t-elle affirmé dans des propos rapportés par BFM Marseille, mardi 15 octobre.

Elle avait décidé d’aller à la rencontre des trafiquants "pour essayer de calmer les choses" après la découverte d’un point de deal au sous-sol de l’immeuble. Résultat : elle a subi des intimidations, recevant des coups de peinture sur sa porte. Elle prend alors contact avec une association pour lui venir en aide, cette dernière lui conseille de partir. "Qui n'aurait pas peur ? Comme j'avais ma petite fille avec moi, il était évident que je ne pouvais pas rester dans l'appartement", a expliqué la mère d’une enfant de 5 ans.

Elle dénonce un abandon des institutions

Après son départ, alors que l’appartement est vide, les trafiquants "en ont profité" pour squatter le logement, selon elle. Elle se retrouve aujourd’hui à devoir louer un autre logement tout en continuant à payer les charges de l’appartement dont elle est propriétaire. "Je me retrouve à payer un loyer, un crédit, des charges de copropriété, c'est un budget énorme", a confié la mère de famille.

Elle dénonce un abandon des institutions. "Ce n'est pas tellement aux personnes qui sont les dealers que j'en veux. Il y a une question derrière de pouvoir public, de disponibilité de la police", a-t-elle raconté. De leur côté, la mairie et la préfecture assurent faire leur maximum pour améliorer le cadre de vie du quartier du 3e arrondissement de Marseille.

publié le 15 octobre à 17h20, Lilian Moy, 6Medias

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