Marseille : atteint d'une malformation, un jeune garçon trouve un logement grâce à la générosité des habitants
Victime d'une malformation à la colonne vertébrale, Mohamed, 9 ans, et son père Khellouf risquaient de se retrouver à la rue faute de logement. Suite à l'appel à l'aide lancé par le père de famille, tous deux peuvent désormais appréhender sereinement le traitement médical du jeune garçon grâce à la générosité des Marseillais.
Mohamed peut désormais continuer ses soins médicaux sereinement. Arrivé d'Algérie en août dernier avec son père Khellouf, tous deux risquaient de se retrouver à la rue, à Marseille, faute de moyen d'hébergement, rapporte BFMTV.
Fin décembre, BFM Provence avait relayé l'appel à l'aide du père de famille qui, faute de travail en France, ne pouvait obtenir de logement dans la cité phocéenne où son fils est hospitalisé à l'hôpital de la Timone pour une malformation à la colonne vertébrale. Un appel qui a finalement trouvé écho auprès des habitants marseillais qui ont été nombreux à proposer au père et à son fils une solution d'urgence. Khellouf a ainsi reçu pas moins d'une trentaine de messages et une vingtaine d'appels. "Ils ont proposé plusieurs aides : des logements pour quinze jours, des logements pour vingt jours, pour un mois, des aides pour manger... La solidarité est superbe", raconte le père de famille auprès de nos confrères.
Un lieu de vie sain
Désormais, pour 15 jours renouvelables et à titre gratuit, Mohamed et Khellouf disposent d'un petit studio mis à leur disposition par l'Armée du Salut. "C'est un studio, mais il est bien, il est propre (…), il n'y a pas eu d'infections", explique Khellouf pour qui cela était important que son fils puisse appréhender le lourd traitement médical qui l'attend.
Arrivés le 4 août dernier d'Algérie pour des vacances en France, le jeune garçon âgé de 9 ans s'est vu diagnostiquer une malformation à la colonne vertébrale nécessitant plusieurs interventions chirurgicales. Sur les quatre opérations que doit subir Mohamed, une a déjà été réalisée, tandis que la seconde, prévue pour le 8 janvier a finalement été reportée au 17 janvier.
Désormais, si Khellouf n'espère que la guérison de son fils, le père de famille est aujourd'hui à la recherche d'un travail pour subvenir à leurs besoins.
publié le 6 janvier à 08h50, Kévin Comby, 6Medias
