France

Marche contre l’antisémitisme : "un dispositif conséquent" de sécurité pour un événement sous haute tension

Alors que la grande marche civique contre l’antisémitisme prévue dimanche 12 novembre se prépare, la question de la sécurité est l’une des préoccupations majeures. Le secrétaire général Unité SGP Police a apporté des détails auprès de BFMTV.

Qui en sera et qui non ? Si les polémiques autour de la participation de certains acteurs politiques à la grande marche civique contre l’antisémitisme ont agité l’horizon médiatique ces derniers jours, les débats arrivent quasiment à leur terme. C’est désormais la question du dispositif de sécurité qui interroge, alors que l’évènement prévu dimanche 12 novembre se déroulera sous haute tension.

En raison du contexte, tout d’abord, mais aussi du nombre et du profil des participants, puisque de nombreux personnages politiques de presque tous les bords sont attendus, tels que Nicolas Sarkozy, François Hollande, le Rassemblement national ou encore Élisabeth Borne et de nombreux ministres. Emmanuel Macron, quant à lui, n’a toujours pas exprimé sa position, susceptible de rebattre les cartes de l’organisation de cette initiative lancée par les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher.

"Prévenir toute attaque"

Pour garantir la sécurité de tous les participants, rien ne va être laissé au hasard, selon Grégory Joron, secrétaire général Unité SGP Police. "C'est un dispositif qui va être évidemment conséquent", a-t-il expliqué auprès de BFMTV, vendredi 10 novembre. Le membre des forces de l’ordre a annoncé la mise en place "d’une bulle de sécurité autour des carrés définis avec les personnalités", mais aussi d’"un dispositif plus large en amont, sur les côtés, derrière pour prévenir toute attaque si jamais elle devait arriver".

De son côté Bruno Pomart, président de l'association "Raid Aventure organisation" et ancien policier du Raid, a précisé à BFMTV que les services de renseignements étaient sur le pont depuis plusieurs jours. Selon lui, les véhicules présents sur le parcours, qui partira de la place des Invalides près du Palais Bourbon pour se rendre au Sénat au palais du Luxembourg, seraient dégagés des rues la veille.

publié le 10 novembre à 11h10, Théo Rampazzo, 6Medias

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