Marc Fesneau promet plus de 200 millions euros d’aides et de primes pour les viticulteurs
© Capture d'écran Sud Radio - Le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, le 31 janvier 2024 sur Sud-Radio.
Invité sur Sud Radio, le ministre de l’Agriculture a annoncé le déblocage de 80 millions pour aider les viticulteurs, confrontés à une "crise". Cent cinquante millions d’euros leur seront également crédités pour privilégier "la diversification agricole".
Le gouvernement vient au chevet des viticulteurs. Face à la "crise" actuellement traversée par le secteur viticole, le ministre de l’Agriculture s’est engagé à verser plus de 200 millions d’euros d’aides et de primes. Invité sur Sud Radio, mercredi 31 janvier, Marc Fesneau a détaillé le plan viticole présenté mardi par le chef du gouvernement, Gabriel Attal, lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale.
En 2023, la filière du vin a traversé de nombreuses épreuves causées par plusieurs facteurs, comme les événements climatiques ou la forte augmentation des prix. Sommé d’agir, le ministère de l’Agriculture va accorder 80 millions d’euros d’aides pour "couvrir les aléas" des viticulteurs. Leurs charges seront également allégées. En effet, l’État s’est engagé à payer les "intérêts d’emprunt" en 2024.
Des aides soumises à la validation de Bruxelles
À ces moyens engagés pour pallier les difficultés des viticulteurs, le gouvernement a promis 150 millions d’euros de primes. Objectif, "diversifier" les modes de récolte en favorisant "l’arrachage", plus vertueux en matière d’environnement. Au total, "100 000 hectares de vignes" pourraient être concernés. Mais ces promesses restent suspendues à la décision de l’Union européenne. Marc Fesneau doit se rendre à Bruxelles mercredi après-midi.
Il devrait également se rendre dans l’Hérault, jeudi, pour faire le point sur les exonérations de charges et le versement des primes. En novembre dernier, plus de 4 000 personnes avaient manifesté à Narbonne (Aude) pour réclamer une plus forte intervention de l’État.
publié le 31 janvier à 11h00, Antoine Grotteria, 6Medias