“Malédictions”, “trompeurs” : les vœux d’Emmanuel Macron font réagir la classe politique
Le président Emmanuel Macron a présenté ses vœux aux Français pour l'année 2024 au cours d'une allocution diffusée dimanche à 20 heures. Les réactions politiques fusent de tous bords depuis.
Le 31 décembre, le chef de l'État a adressé ses vœux aux citoyens français pour l'année 2024. Dans un discours de treize minutes tenu depuis les jardins de l'Élysée, il a déclaré que cette année serait placée sous le signe de la détermination, de l'efficacité et des résultats. Le Président a passé en revue des sujets tels que l'Europe, les Jeux olympiques, la réforme des retraites, et a pointé la nécessité d'un "réarmement économique". Peu de temps après la fin de l’intervention d'Emmanuel Macron, les réactions ont fusé, en particulier sur les réseaux sociaux.
Le président des Républicains, Éric Ciotti, a dénoncé “les vœux délibérément trompeurs du président de la République”. “Après avoir pris du retard à peu près sur tout depuis 2017, il fallait oser dire que l’on aurait dix ans d’avance en 2027 !” fustige-t-il sur le réseau social X. “On comptait sur des vœux, on reçoit des malédictions. Il dit : « plus et plus vite » ! Nos vœux : pas ça ! Une autre France est possible”, a estimé pour sa part le leader de la France insoumise, Jean Luc Mélenchon. Pour Sandrine Rousseau, ces vœux de fin d’année “sont ceux d’un Président qui s’écoute, mais n’écoute pas les Français·es”.
Le soutien de son propre camp
Sans surprise, le chef de l’État a reçu les réactions de soutien de personnalités politiques de la majorité, comme celle du ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, qui a souligné un Emmanuel Macron “déterminé et constant". Évoquant la réouverture au public de la cathédrale Notre-Dame prévue pour fin 2024, la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a souligné sur X "un bel hommage [...] aux artisans, compagnons et entrepreneurs qui œuvrent sur le magnifique chantier de Notre-Dame de Paris. Oui, c'est une véritable fierté française".
publié le 1 janvier à 10h40, Delphine Schiltz, 6Médias
