France

Lyon : le calvaire des passagers d'un TER, bloqués pendant plus de 6 heures sur les voies

© Abacapress - Les passagers d'un TER sont restés bloqués plus de 6h à cause du panne, lundi 11 mars. (Image d'illustration)

En raison d’une importante panne d’alimentation, des passagers de la ligne TER Lyon-Roanne sont restés bloqués plus de 6 h en pleine campagne, lundi 11 mars.

Ils ont dû prendre leur mal en patience. Des passagers de la ligne TER entre Lyon et Roanne sont restés bloqués 6 heures et 40 minutes en raison d’une importante panne d’alimentation, lundi 11 mars. D’après BFMTV Lyon, le train s’est arrêté près de Saint-Germain-au-Mont-d’Or à 10 h 20. Après une trentaine de minutes sans explications, le couperet tombe, les haut-parleurs des wagons annoncent 1 h de retard, le temps qu’une équipe technique arrive pour remettre la locomotive en marche.

Mais les 1 h d'attente se transforment en 3 h. Sur les coups de 13 h, un agent de la SNCF "paraît dépité et passe des coups de fil", rapporte Jérôme, un passager, à la chaîne lyonnaise. Cet agent lui apprend qu’il faut couper le pantographe qui permet au train de capter le courant.

"On ne peut rien faire d’autre qu’attendre."

Les portes du train s’ouvrent pour que les usagers puissent prendre l’air et quelques bouteilles d’eau sont distribuées quand, lueur d’espoir, "le personnel de la SNCF nous annonce qu’ils vont lever les interdictions et qu’on va repartir", se remémore Jérôme. Le TER repart à allure réduite en direction de Chères puis s’arrête dans une "gare désaffectée" où les voyageurs doivent désormais attendre un bus de substitution.

"Nous sommes loin du centre-ville, loin des gares habituelles, loin des lignes régulières, affirme Jérôme. On ne peut rien faire d’autre qu’attendre." C’est plus de 6 h après l’immobilisation du train que les derniers passagers sont finalement rapatriés en taxi.

Selon l’association des usagers de la ligne TER Lyon-Rouane, "la panne électrique provient d'une erreur du conducteur du train qui a oublié de baisser son pantographe". Un incident rare selon le président de l’organisation, qui n’en rapporte que "trois en trois ans".

publié le 12 mars à 13h02, Sophie Eygué, 6Medias

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