France

Lynchage d’Emmanuel Macron : la chanteuse Izïa Higelin s’explique après ses propos polémiques

Le 6 juillet, alors qu’elle chantait aux Nuits Guitares de Beaulieu-sur-Mer, la fille de Jacques Higelin semblait imaginer un lynchage du président de la République par la foule. Un épisode polémique sur lequel elle est revenue dans les colonnes de Ouest France, lundi 10 juillet.

Accrocher Emmanuel Macron "telle une piñata humaine géante". Et le "foutre à terre" à l’aide "d'énormes battes avec des clous au bout". Les mots prononcés par la chanteuse Izïa Higelin, le soir du jeudi 6 juillet, lors d’une représentation aux festival Nuits Guitares de Beaulieu-sur-Mer, ne passent pas. Pire, la fille de Jacques Higelin pourrait désormais être blacklistée par certaines scènes, alors que la période des festivals bat son plein. C’est le cas à Marcq-en-Barœul, dans le Nord, où elle était programmée pour le 14-Juillet.

Dans une interview publiée par Ouest France, lundi 10 juillet, la chanteuse revient toutefois sur son dérapage et dit regretter que son discours ait été "mal interprété, décontextualisé". "C’est une histoire, un liant improvisé et surréaliste entre deux titres, qui parle de tout et de rien et qu’il ne faut surtout pas prendre au premier degré", explique ainsi celle qui s’est définie comme une artiste ayant "un engagement physique, vocal, spirituel", auprès du quotidien régional. "Cela reste une histoire fantasmée, un moment partagé d’esprit libre, artistique", a-t-elle ajouté.

Une enquête est en cours

Interrogée sur la violence de ses mots, Izïa Higelin persiste et signe : "À aucun moment dans mes concerts, je n’incite à la violence ou à la haine". Et lorsqu’il lui est demandé si elle regrette ses mots, l’interprète de "Mon cœur" répond simplement que ses propos n’étaient "pas dirigés dans quelque direction que ce soit".

En attendant de savoir si d’autres dates vont lui être retirées, celle qui est notamment programmée aux Francofolies de La Rochelle, mercredi 12 juillet, fait l’objet d’une enquête pour "provocation publique à commettre un crime ou un délit", ouverte par le parquet de Nice, selon TF1 Info.

publié le 10 juillet à 20h45, Orange avec 6Medias

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