Loi sur la fin de vie : la réponse de Line Renaud après la proposition de Gabriel Attal
©Abdullah Firas/ABACA
Line Renaud, qui fête ses 80 ans de carrière, s'est exprimée sur RTL, vendredi 2 février, sur les dernières annonces de Gabriel Attal, concernant le droit à mourir dans la dignité.
“On ne peut pas laisser souffrir les gens comme ça. D’ailleurs, ils demandent” à mourir dignement. Interviewée par RTL, vendredi 2 février, au sujet de la publication de son nouveau livre Merci la Vie !, Line Renaud s’est exprimée sur la fin de vie, et notamment sur l’annonce de Gabriel Attal sur le sujet lors de son discours de politique générale, trois jours auparavant. Devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre s’est engagé sur l'examen avant l’été 2024 d’un projet de loi instaurant une aide active à mourir : “Cela a fait son parcours… On parle des soins palliatifs, d’accord, mais ce n’est pas tout à fait au point. On peut faire mieux”, clame Line Renaud.
Fervente militante pour le droit à mourir dans la dignité
Celle qui s’apprête à fêter ses 80 ans de carrière milite depuis plusieurs années pour le droit à mourir dans la dignité. La star de 95 ans ne cache pas avoir été marquée par les souffrances de ses proches comme celles de sa mère ou de Louis "Loulou" Gasté, son mari décédé : “J’ai vu ma mère mourir dans des souffrances épouvantables. Ma mère disait 'fais quelque chose, fais quelque chose'. J’ai vu Loulou partir dans des souffrances aussi… Et je me disais qu’on n’a pas le droit de souffrir comme ça (…) Donc si vous avez le choix de votre vie, vous devez avoir le choix de votre fin".
Dans son discours de politique générale le mardi 30 janvier, Gabriel Attal a aussi précisé que la présentation du texte instaurant une aide active à mourir, plusieurs fois repoussé, aura bien lieu en février. Et Line Renaud n’est pas la seule personnalité à demander publiquement une loi sur la fin de vie garantissant le droit à mourir dans la dignité. Atteinte d’un cancer depuis longtemps, la chanteuse Françoise Hardy a également réclamé ce droit à plusieurs reprises.
publié le 2 février à 09h30, Suzanne Rublon, 6Medias