Logement : le nombre de Français vivant dans une bouilloire thermique en hausse par rapport à 2023
© ANDBZ/ABACA/Photo d'illustration
La Fondation Abbé Pierre a dévoilé une étude jeudi 22 août révélant que le nombre de personnes vivant dans des bouilloires thermiques est en hausse de 26 % par rapport à 2023. La Fondation lance alors un appel aux pouvoirs publics pour agir.
De très nombreux Français suffoquent dans leurs logements. Avec le réchauffement climatique et les températures caniculaires de l’été, le nombre de Français vivant dans une bouilloire thermique a augmenté de 26 % par rapport à 2023. C’est le résultat d’une étude publiée par la Fondation Abbé Pierre jeudi 22 août. La Fondation tire la sonnette d’alarme et rappelle que l’an passé plus de la moitié des Français (55 %) ont déclaré avoir trop chaud dans leurs logements.
Ce nombre croissant de locataires qui bouillonnent chez eux s’explique par des logements mal isolés, mal ventilés, l’absence de volets et d’espaces extérieurs. "Les plus modestes subissent la double peine des conséquences du dérèglement climatique alors même qu’ils sont les moins importants contributeurs", s’alarme Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre. Les plus précaires et les plus âgés sont également les premières victimes de ces bouilloires thermiques.
L’appel de la Fondation à l’État
La situation est urgente. "Un Français sur sept habite un territoire qui sera exposé à plus de 20 journées anormalement chaudes chaque été d’ici 2050", alerte l’étude. La FAP lance alors un appel à l’État et aux pouvoirs publics pour "intégrer systématiquement des travaux d’adaptation aux vagues de chaleur aux rénovations énergétiques subventionnées par l’État" et "intégrer la notion de chaleur aux critères de décence des logements", entre autres.
publié le 22 août à 21h58, Capucine Trollion, 6Medias