Leslie et Kevin : le père du jeune homme assassiné condamné pour avoir proféré des menaces de mort
© Gendarmerie des Deux-Sèvres - Guy Trompat était notamment poursuivi pour avoir cherché à se venger des responsables du meurtre de son fils et de sa compagne.
Vendredi 2 juin, Guy Trompat a été condamné par le tribunal correctionnel de Niort à 18 mois d'emprisonnement dont 6 avec sursis. Il était également poursuivi pour "instigation à l'assassinat non suivie d'effet", un fait pour lequel il a été relaxé, rapporte France bleu.
Un père meurtri aveuglé par l’esprit de vengeance. Vendredi 2 juin, le père de Kévin Trompat, le jeune homme assassiné avec sa compagne Leslie Hoorelbeke, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Niort pour des faits "d'instigation à l'assassinat non suivie d'effet" et "de menaces de mort matérialisées par écrit, image ou tout autre objet en récidive", précise France bleu. Guy Trompat a été condamné à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis pour les menaces, mais relaxé sur le second chapitre judiciaire.
Une proposition relayée dans différents établissements pénitentiaires
Julien Wattebled, le procureur de la République avait détaillé qu’il était notamment reproché au père du jeune homme assassiné "d'avoir proféré des menaces de mort" via les réseaux sociaux "à l'encontre des personnes mises en examen dans le dossier lié à la disparition de son fils et d'avoir offert une somme d'argent à quiconque les tuerait eux ou leurs proches". La proposition du Niortais "aurait été relayée dans différents établissements pénitentiaires et aurait été suivie de la diffusion des photographies des personnes visées", a expliqué le magistrat auprès du média.
Car Guy Trompat a bénéficié d’un soutien important de la part d’une communauté qui s’est associée à sa douleur. "Je recevais entre 300 et 600 messages par jours. Certains, c'était pour donner de la compassion, d'autres pour me dire de me venger. J'étais en colère, ça m'est monté à la tête", analyse-t-il, alors qu’il indique également qu'on lui envoyait "des photos des suspects, de leur famille, de leurs bébés". Vendredi 2 juin, le Niortais a une nouvelle fois réfuté avoir offert 100.000 euros pour supprimer les présumés coupables.
publié le 2 juin à 20h00, Orange avec 6medias