Les taxis se mobilisent, des blocages prévus dans Paris et plusieurs villes
© Sopa Images/SPUS/ABACA - Une mobilisation de taxis à Marseille, le 29 janvier.
Mécontents de la nouvelle convention prévue par la Caisse nationale d'assurance maladie, les taxis se mobilisent, lundi 4 mars. Des blocages et des opérations escargot se mettent en place sur le périphérique parisien et devraient toucher d'autres villes, explique BFMTV.
Les taxis mènent une nouvelle action dans toute la France, lundi 4 mars. Des cortèges et des blocages sont notamment prévus à Paris, Toulouse (Haute-Garonne) ou Lyon (Rhône), indique BFMTV. En cause, la convention établie par la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) concernant le transport médical. Dans la capitale, les syndicats Fnat et FNDT ont invité les chauffeurs à se réunir dans les départements limitrophes pour converger ensuite vers Paris, place du Trocadéro.
"Au moins 2 000 taxis" sont annoncés dans Le Parisien par Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale des taxis. Ils vont "tous passer par le périphérique, à partir de 8 heures", a-t-elle prévenu. Peu après 8 heures, ce lundi, une première opération escargot se mettait en place sur le périphérique parisien. "Nous pensons partir sur les vingt-quatre heures du périphérique", explique Tony, chauffeur, sur France Bleu, depuis le cortège, réclamant "un rendez-vous imminent avec Matignon".
Une nouvelle convention jugée "insoutenable"
"Un service minimum est maintenu pour permettre d’assurer les rendez-vous médicaux des patients", précise le communiqué syndical. À Lyon, Toulouse et Nîmes (Gard), notamment, les opérations pourraient consister en des blocages de péages et de grands axes. Les chauffeurs souhaitent renégocier les conditions de rémunération de transport de patients. La convention proposée par la Cnam est jugée "insoutenable" par les syndicats, qui plaidaient pour un statu quo.
"La nouvelle tarification pourrait forcer les entreprises de taxis à refuser les prises en charge pour protéger l’équilibre économique de leurs TPE", s'inquiète le communiqué. La Cnam souhaite réduire de 100 millions d'euros par an le coût de ces trajets entre 2025 et 2027, et avance une réduction de la pollution. Sur l'année 2022, les 65 millions de trajets réalisés par les taxis et les véhicules sanitaires légers (VSL) ont été remboursés à hauteur de 5,5 milliards d'euros, d'après les auteurs du texte de loi.
publié le 4 mars à 09h40, Emmanuel Davila, 6Medias