Les services de renseignement ont déjoué trois projets d’attentat majeurs durant les Jeux olympiques de Paris
© Sebadelha Julie/ABACA
Comme le révèle Le Journal du dimanche, mercredi 4 septembre, plusieurs attaques terroristes de grande ampleur ont été évitées ces dernières semaines par les autorités françaises, pendant la période des Jeux olympiques.
C'est un événement sur lequel ils travaillent d'arrache-pied depuis plusieurs années. Comme le révèle Le Journal du dimanche, qui a pu consulter un rapport de la sous-direction antiterroriste (Sdat), plusieurs tentatives d'attaques terroristes, dont trois particulièrement sérieuses, ont été déjouées par les services de renseignement durant la période des Jeux olympiques de Paris. En premier lieu, un homme de 26 ans, qui s'était radicalisé en prison et avait tenté d'égorger le 16 juillet un chauffeur de taxi, a cherché, le même jour, à attaquer les fidèles d’une synagogue à l’aide d’un fusil de chasse avant de se raviser face à l'important dispositif policier devant le lieu de culte. Après deux jours de traque, il est interpellé en région parisienne, à Poissy.
Depuis l'arrivée de la flamme olympique sur le sol français au début du mois de mai, les services de renseignement ont reçu plus de 400 signalements, concernant essentiellement des groupes sur Telegram et Snapchat, sur une potentielle menace terroriste. Sur l'un des groupes dans le viseur sur Telegram, une personne affirmait vouloir commettre une attaque violente durant un bal de fin d'année dans un lycée. Le suspect a également été interpellé par les forces de l'ordre.
Un attentat déjoué visait le stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne
Les 22 et 24 mai derniers, à Saint-Étienne, deux frères d’origine tchétchène, soupçonnés de préparer un attentat contre le stade Geoffroy-Guichard, ont été arrêtés par les autorités. L’aîné, âgé de 18 ans, sympathisant de l’État islamique (EI), envisageait de frapper le stade pendant la compétition olympique de football. Selon nos confrères, 848 visites domiciliaires ont été effectuées, 92 expulsions du territoire français et 20 déchéances de nationalité ont été prononcées et 559 Mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas) ont été imposées à des ex-détenus depuis le début du mois de mai.
publié le 4 septembre à 14h44, Quentin Marchal, 6Medias