Les lycéens français appelés à bloquer leur établissement, en soutien aux Palestiniens
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Trois jours après les bombardements meurtriers israéliens à Rafah, plusieurs syndicats lycéens ont appelé au blocus des établissements scolaires, mercredi 29 mai, afin d'obtenir un "cessez-le-feu permanent" dans la bande de Gaza et "la reconnaissance d'un État palestinien".
Les cours dans les lycées seront-ils perturbés en France à partir de jeudi 30 mai ? Plusieurs syndicats lycéens ont appelé mercredi à bloquer les établissements scolaires, en soutien au peuple palestinien. Cet appel intervient trois jours après une offensive israélienne sur un camp de personnes déplacées à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qui a fait au moins 45 morts et des centaines de blessés.
"Nous appelons à bloquer pour Rafah", a écrit sur le réseau social X (anciennement Twitter) l'Union syndicale lycéenne (USL), mercredi après-midi. "L'USL, l'UPL et l'AEB-SL appellent tous les lycéens à manifester en faveur de la paix et à bloquer leur établissement dès ce mercredi pour un cessez-le-feu permanent et la reconnaissance d'un État palestinien", a déclaré le syndicat dans son communiqué.
"Un rapport de force"
"On se joint à cette mobilisation qui s'est intensifiée au cours des derniers jours", a expliqué Gwenn Thomas-Alves, le président de l'USL, mercredi au micro de BFMTV. Ce dernier a affirmé vouloir imposer un "rapport de force" au gouvernement français, dont la position vis-à-vis de la Palestine est jugée insuffisante par les syndicats étudiants.
Après la mobilisation des étudiants de Sciences Po Paris, plusieurs lycées français ont déjà été bloqués par des élèves ces derniers jours, notamment l'établissement Saint-Sernin dans le centre de Toulouse (Haute-Garonne), rapportait La Dépêche, le 21 mai dernier, et le collège-lycée Jacques-Callot à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), relatait L'Est Républicain, le 22 mai.
publié le 29 mai à 18h30, Cédric Alexis, 6Medias