France

Les influenceurs épinglés par la DGCCRF se défendent

© Capture d'écran BFMTV

Contraints d’afficher un message de la répression des fraudes sur leurs réseaux sociaux, Simon Castaldi ou encore Capucine Anav se sont expliqués sur BFMTV.

Ils ont été baptisés les "influvoleurs". Depuis quelques jours, les comptes Instagram de Simon Castaldi, Capucine Anav ou encore Illan Castronovo affichent un message de la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes. "Injonction par la DGCCRF de cesser les pratiques trompeuses sur ce compte", indique la publication, qui développe ensuite les pratiques à l'origine cette injonction. Conseils en paris sportifs pour l’un, arnaque au compte CPF pour l’autre, la liste est longue et variée.

Pris la main dans le sac, les mis en cause tentent de se justifier. "Depuis plusieurs mois je suis dépassé, car je ne m’identifie pas à ces personnes. (…) Je fais tellement peu de placement de produits par rapport aux autres", explique ainsi Simon Castaldi, fils du célèbre animateur Benjamin Castaldi, sur le plateau de BFMTV, vendredi 2 juin. "Ça m’a fait bizarre mais je n’étais pas contre. Cette injonction, c’est seulement parce que j’ai oublié de mettre le hashtag #sponsorisé. Ce n’est pas un drame comparé à d’autres personnes qui ont fait des vraies arnaques, des vrais vols", s’est-il ainsi défendu.

"Mes fautes étaient assez faibles"

Dans la même situation, l’influenceuse Capucine Anav, révélée dans l’émission Secret Story en 2012, s’est également exprimée au micro de BFMTV, vendredi 2 juin. "J’ai cessé ces pratiques. J’ai été contrôlée du 5 novembre au 5 décembre 2022 et depuis qu’on m’a fait part de mes erreurs, je fais très attention à tout ce que je publie", a-t-elle souligné.

Selon elle, ses placements de produits et autres pratiques commerciales trompeuses n’étaient pas réalisées "dans le but de tromper" son public. "Je n’ai eu qu’un rappel à la loi car mes fautes étaient assez faibles", ajoute-t-elle.

Comme eux, Illan Castronovo, Anthony Matéo, Gaëtan Debled et Léa Monchicourt ont dû partager le fameux message sur leurs comptes respectifs. Une initiative qui s’inscrit dans la lutte prônée par Bruno Le Maire et le gouvernement contre les abus et arnaques financières liés au monde de l’influence sur Internet.

publié le 3 juin à 11h20, Orange avec 6Medias

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