France

Les excuses du directeur de TGV-Intercités aux voyageurs qui n'ont pas eu de train ce weekend

© JB Autissier / Panoramic - Alain Krakovich, directeur de TGV-Intercités

En raison du dur weekend que subissent les voyageurs SNCF à cause de la grève des contrôleurs, Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités, a tenu à présenter ses excuses.

Un peu moins de 50% des trains ont été annulés ce weekend, alors que les vacances d’hiver débutent pour la zone C et que l’on attend beaucoup de départs pour la zone A. Une situation qui a mis en difficulté des milliers de voyageurs SNCF qui souhaitaient partir en vacances ou rejoindre leur famille. "On tient vraiment à s’excuser" auprès des "150 000 voyageurs qui n’ont pas pu partir", a déclaré Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités, samedi 17 février sur Franceinfo.

En effet, "trois chefs de bord sur quatre" sont en grève, ce qui n’a permis qu’à "56%" des trains de circuler ce weekend. Alain Krakovitch précise tout de même que la SNCF est "parvenue à trouver une solution pour 850 000 voyageurs, c’est-à-dire 85% de clients".

Un "geste commercial" pour les voyageurs impactés

Les excuses du directeur de TGV-Intercités s’accompagnent d’un geste commercial en faveur des voyageurs impactés par les grèves. Il assure que "l’immense majorité des voyageurs" a reçu un SMS les prévenant de l’annulation de leur train, mais que des solutions existent aussi "dans les quelques cas où il y a pu avoir un problème".

Les billets de trains annulés seront entièrement remboursés, mais jugeant ce "geste commercial (…) pas suffisant", Alain Krakovitch précise mettre en place une réduction de 50% sur le prochain voyage des clients concernés, "quelles que soient la date et la destination". Le directeur de TGV-Intercités précise enfin que, dans le cas des voyageurs qui ont dû prendre un autre train plus cher, leur nouveau billet sera également remboursé.

Concernant la grève, Alain Krakovitch explique l’engagement de la SNCF "à ce qu’il y ait des bilatérales, des tables rondes, des négociations sur les deux sujets soulevés par les chefs de bord, à savoir les questions de retraite et de pénibilité".

publié le 17 février à 12h35, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias

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