France

Législatives : un premier tour sous tension dans certains bureaux de vote

© Shootpix/ABACA - Des tensions ont été observées dans certains bureaux de vote lors de ce premier tour d'élection législative. (Image d'illustration)

Alors qu'une bonne partie de l'électorat a les nerfs à vif du fait du caractère historique de ces élections législatives anticipées, des tensions ont été observées dans certains bureaux de vote, rapporte la presse locale, empêchant parfois momentanément les habitants des communes d'exercer le devoir citoyen.

La journée a mal commencé au bureau de vote se tenant à l'école des Beaumettes, à Nice. Sur X, le maire de la ville, Christian Estrosi, a dénoncé des faits de violences. Un "assesseur […] a tenté d’empêcher l’ouverture du bureau avant d’asséner un coup-de-poing à son président", a décrit l'édile. L'assesseur en question, homme âgé sympathisant du chef des Républicains, Éric Ciotti (candidat dans la ville), a été interpellé par la police nationale. "Partout, je fais renforcer encore la protection des abords des bureaux de vote", a déclaré Christian Estrosi.

L'équipe de campagne d'Éric Ciotti a rapidement fait parvenir un message aux journalistes indiquant que le parti avait "démis cette personne du bureau de vote", relaie le site Nice-presse.

Altercation à Béziers, la présidente abandonne son poste

On connaît le caractère explosif des sudistes. L'altercation qui a opposé une élue de la ville de Béziers et la présidente d'un bureau de vote de Béziers vient le confirmer, rapporte Midi Libre.

D'après les informations du journal régional, ce dimanche 30 juin, vers 11 h, la présidente du bureau de vote 1 de l’école Louis Pasteur de Béziers a été agressée verbalement par Laetitia Lafare, une élue municipale qui arrivait dans le bureau de vote. Au cœur de la dispute, le procédé de vote dans ce bureau de l'école Louis-Pasteur.

"Il ne faut pas faire voter les électeurs de la sorte, a fait remarquer Laetitia Lafare, conseillère municipale déléguée à l’état-civil. Ils votent puis ils signent et pas l’inverse." Piquée au vif et en public, la présidente a alors quitté son siège et répondu : "Cela fait dix ans que je pratique, il n’y a jamais eu un incident. Puisque c’est ça, je pars. Tiens, prends ma place, tu feras ça très bien."

"On va pouvoir voter ou pas ?", se sont demandé les citoyens présents sur place, qui ont finalement pu exercer leur droit de vote.

publié le 30 juin à 15h43, Sophie Eygue, 6Medias

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