Le voyage tourne au fiasco, des punaises de lit sèment la panique chez des écoliers marseillais
En classe verte sur les îles du Frioul, au large de Marseille, des écoliers ont été rapatriés sur le continent après des piqûres de punaises de lit, rapporte « La Provence », vendredi 17 mars.
Les écoliers marseillais, qui se faisaient une joie de partir en classe verte, ont vu leur séjour écourté après une invasion de punaises de lit, rapporte La Provence, vendredi 17 mars. Les élèves de l’école primaire Blancarde, située dans le 12e arrondissement marseillais, étaient partis lundi 13 mars sur les îles du Frioul avant d’être brusquement rapatriés sur la Canebière après la découverte de piqûres.
"Après une nuit passée au Frioul, les enseignants ont constaté que les enfants avaient été piqués, affirme un parent d’élève. Ils ont emballé toutes leurs affaires dans des sacs-poubelle et nous les avons récupérés avec quelques consignes : le lavage à 60 degrés, placer les objets au congélateur." Cette mère affirme qu’un des amis de sa fille a été piqué à 86 reprises : "Depuis, il est sous antibiotiques. On nous a conseillé de garder nos enfants à la maison jusqu’à la fin de la semaine. Mais on a peur d’en avoir à la maison, c’est quand même la panique…"
60 000 euros pour désinfecter le centre
Pour Pascal Carrano, directeur général du groupe associatif, la raison de la présence de ces punaises de lit ne fait aucun doute : "En novembre, tout le textile des chambres est nettoyé et rangé. Mais elles ont dû être apportées par un de nos derniers visiteurs et se sont nichées dans le bois des lits. Paraît-il qu’elles se mettent en sommeil avant de réapparaître lorsqu’elles ressentent la chaleur d’un corps."
Si l’inquiétude règne chez les familles d’élèves, les responsables du centre de vacances sont déjà sur le pont pour régler au plus vite cette prolifération de punaises de lit. "Nous allons changer nos structures de lit pour privilégier le métal et nous mettrons en place un nouveau protocole avant chaque ouverture et fermeture", affirme au quotidien provençal Pascal Carrano. Le coût des deux désinfections pour l’établissement se chiffre à 60 000 euros, en plus du remboursement du séjour auprès de l’école phocéenne
publié le 17 mars à 10h47, Orange avec 6Medias
