France

"Le pas de vague, c’est fini !" : le coup de sang de Gabriel Attal face aux minutes de silence perturbées

Gabriel Attal a pris la parole à l’Assemblée nationale mardi 17 octobre pour évoquer le cas de ces 179 élèves qui ont perturbé la minute de silence en hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard dans les collèges et lycées lundi. Des procédures disciplinaires ont été ouvertes.

Fermeté, tel est le mot d’ordre du gouvernement depuis l’attentat d’Arras, qui a coûté la vie à Dominique Bernard, ce professeur de lycée qui s’est interposé pour stopper Mohammed Mogouchkov, le jeune Russe auteur présumé du coup de couteau mortel. Fermeté aussi dans le comportement de Gabriel Attal et sa réaction face aux 179 élèves de collèges et lycées qui ont perturbé lundi 16 octobre les minutes de silence en hommage au professeur assassiné et à Samuel Paty.

Le ministre de l’Éducation a annoncé mardi 17 octobre, au sein de l’Assemblée nationale, que "les 179 élèves (qui) ont fait (le) choix de perturber ce recueillement, de provoquer l’école et d’insulter la mémoire de nos professeurs" seraient soumis à des procédures disciplinaires. Et aussi : "Conformément aux engagements que j’avais pris devant les Français, ce sont 179 saisines du procureur de la République qui partent ce jour pour engager des poursuites contre ces élèves."

Exclusion des élèves accusés d’apologie du terrorisme

Gabriel Attal a clairement haussé le ton et a laissé éclater sa colère au moment d’évoquer "les cas les plus graves". "Plusieurs dizaines d’entre eux relèvent de l’apologie du terrorisme. Je le dis : j’ordonne ce jour l’exclusion de ces élèves dans l’attente de ces procédures disciplinaires qui se tiendront." Et de conclure de manière cinglante : "À un moment, la tolérance, ça va. La bienveillance, ça va. Et le pas de vague, c’est fini."

publié le 17 octobre à 16h58, Maeliss Innocenti, 6Medias

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