Le bonus réparation sur l'électroménager revu à la hausse en 2024
© ANDBZ/ABACA - Le bonus réparation est doublé pour les lave-vaisselle.
En vigueur depuis janvier 2023, le bonus réparation augmente au 1er janvier 2024, voire double pour certains produits, indique franceinfo. Ce dispositif, pensé pour inciter à réparer plutôt que racheter neuf, est peu connu et n'a pas encore convaincu tout le monde.
Cette année encore, le 1er janvier apporte son lot de nouveautés et d'évolutions. En 2024, le bonus réparation, en vigueur depuis un an, est réévalué à la hausse. Ce dispositif, qui incite à réparer plutôt qu'acheter neuf, offre un bonus financier au moment de payer la réparation de ses vêtements ou de ses produits électroménagers, par exemple. Mais il demeure peu connu des Français, explique franceinfo.
À Lyon (Rhône), au service après-vente d'une enseigne électroménager, le bonus atteint à présent jusqu'à 60 euros. "L'information ne circule pas bien, mais ça semble intéressant", concède un client interrogé par franceinfo, tandis qu'une autre ignorait que l'offre concernait aussi l'électroménager et regrette un "manque d'information". Dans le détail, le bonus vient de doubler pour cinq appareils : le lave-linge, le sèche-linge, le lave-vaisselle, l'aspirateur et le téléviseur. 73 produits sont désormais concernés. "Cette aide peut nous tourner vers la réparation si elle reste raisonnable budgétairement par rapport au neuf. (...) Je pense que c'est plutôt une bonne chose (...) si on est aidé", résume un homme.
Plus écologique
"Maintenant, on se dit que tout est réparable", se félicite un client, qui nuance aussitôt, malgré ce bonus : "On n'a pas forcément les moyens de réparer. C'est plus rentable d'acheter du neuf, la réparation est possible mais ce n'est pas compétitif." D'autres se sont convertis à la réparation par souci écologique. "On est dans une société de consommation qui est complètement dingue. Je pense qu'on jette beaucoup trop, il suffit d'aller voir dans les déchetteries. Parfois on se pose des questions. Il faut que les choses changent. C'est juste du bon sens", estime une Lyonnaise.
publié le 1 janvier à 16h10, Emmanuel Davila, 6Medias