La tarte Tatin originaire de Normandie ? Une mairie du Loir-et-Cher voit rouge après "Le Meilleur Pâtissier"
Le maire d’une commune du Loir-et-Cher a pris la mouche après la diffusion du programme culinaire de M6. Comme il l’a rapporté, la tarte Tatin n’est pas née de l’erreur d’une cuisinière normande, mais d’une étourderie d’une habitante de Lamotte-Beuvron.
L’émission “Le Meilleur Pâtissier” a commis une erreur qui n’est pas passée inaperçue. Le mercredi 18 octobre, la maternité de la tarte Tatin a été attribuée à la Normandie. La commune de Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) s’est empressée de rectifier la bourde dans un post Facebook, publié vendredi 20 et repéré par France 3 Régions ce lundi 23 octobre. Avec beaucoup d’humour, la commune précise qu’il est tout à fait possible de “comprendre la jalousie” suscitée par la tarte Tatin, véritable “joyau” français.
Mais elle ne peut s’empêcher de dénoncer un “outrage ! Une tentative de vol ! Un holdup !” en entendant le nom de la spécialité associé à la Normandie. Au fil du post, la commune rappelle que la véritable tarte Tatin est servie sans crème ni glace, mais tiède. Elle invite également l’émission “Le Meilleur Pâtissier” à se racheter en programmant un épisode à Lamotte-Beuvron. Il serait bien entendu consacré à la recette née d’une étourderie. "On essaie de promouvoir son origine, et ce n'est pas toujours facile", commente Patrick Berteault, président des ambassadeurs de la tarte Tatin de Lamotte-Beuvron, auprès de France 3.
Une erreur un jour d’affluence
Et de rappeler bien sûr l’histoire de la naissance de la tarte Tatin. Un jour de forte affluence dans le commerce familial, Stéphanie, une des sœurs Tatin, aurait oublié de mettre la pâte sous les pommes dans sa tarte aux pommes. S’apercevant de son erreur, elle a décidé d’ajouter la pâte à mi-cuisson. Une riche idée puisque, plus de cent ans plus tard, la tarte rencontre un véritable succès et est devenue un incontournable de la pâtisserie française. A Lamotte-Beuvron, le four de la Maison Tatin est même d'origine. Comme le confie la directrice actuelle de l'établissement, "c'est celui qu'utilisaient les sœurs, Stéphanie et Caroline".
publié le 23 octobre à 11h47, Cathy Gerig, 6Medias
