La Seine baignable dès l’été 2025 ? Anne Hidalgo fait une grande annonce
© Raphael Lafargue/ABACAPRESS.COM - Anne Hidalgo en train de se baigner dans le Seine, le 17 juillet 2024
Lors de son passage sur LCI, jeudi 1er août, Anne Hidalgo a promis qu'il sera possible de se baigner dans la Seine "à partir de l’été prochain". La maire de Paris a d’ailleurs évoqué l’installation prochaine de trois lieux de baignade permanents dans la capitale.
Le 17 juillet dernier, après plusieurs semaines d’attente, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a plongé dans la Seine. Une expérience que la femme politique ne regrette pas, comme elle l’a confirmé lors de son passage sur LCI, rapporté par TF1 jeudi 1er août. "C’était merveilleux. La Seine était superbe, elle n’a pas du tout le goût de vase, elle est très agréable", a-t-elle déclaré. Mais si ce sont les athlètes olympiques qui sont, pour l’instant, les seuls à pouvoir nager dans le fleuve parisien, cela sera bientôt accessible aux touristes et aux riverains. Lors de sa prise de parole télévisée, l’élue socialiste a en effet promis qu'il sera possible de nager dans la Seine "à partir de l’été prochain", en 2025. "Nous avons déposé les dossiers de baignade", a-t-elle précisé.
Pour l’instant, la mairie de Paris a identifié trois lieux pour y installer des zones de baignades permanentes : au Bras Marie, au Bras de Grenelle et à Bercy. Ces lieux, accessibles au public, devraient ainsi être délimités par des bouées. "Je souhaite que l’aménagement soit le plus léger possible", a expliqué Anne Hidalgo sur LCI, avant de poursuivre : "Je voudrais que ces espaces de baignades ne donnent pas l’impression que, tout d’un coup, on reconstitue une piscine dans la Seine."
Paris 2024 : la Seine était de "très bonne" qualité
Au cours des derniers jours, certains observateurs et athlètes, qui ont participé à l’épreuve de triathlon, ont pointé du doigt la qualité de l’eau de la Seine. Des reproches auxquels le Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) a répondu, chiffres à l’appui. Lors d’un récent point presse, Anne Descamps a en effet annoncé que l’eau de la Seine était de "très bonne" qualité sur le plan bactériologique. La porte-parole du Cojo a ajouté que les analyses réalisées le matin de l’épreuve du triathlon ont révélé un taux compris entre 192 et 308 pour la bactérie fécale E. coli, soit des chiffres bien inférieurs au seuil réglementaire fixé par les instances internationales à 1 000 UCF/ml. "La santé des athlètes fait l'objet d'une surveillance quotidienne pendant les compétitions avec les fédérations internationales", a-t-elle conclu.
publié le 2 août à 10h25, Tanguy Jaillant, 6Medias