France

La Poste propose des timbres de collection sous la forme de… NFT

© ANDBZ/ABACA

La Poste a mis en vente sa première collection de NFT à la mi-septembre. Un mois après son lancement, le groupe se satisfait de ses résultats.

La Poste se tourne vers les NFT pour des collections de timbres d’un genre nouveau. Comme le rapporte BFMTV, ce mardi 24 octobre, la société de services postaux a décidé de créer sa propre collection de “non fungible token (“jeton non fongible" en français), baptisée #NFTimbre1. Lancée le 18 septembre dernier, cette initiative connaît un certain succès. Le groupe français a mis en vente 100.000 timbres NFT. Près de 25.000 exemplaires ont déjà été vendus. Le timbre est l’objet le plus collectionné au monde, rappelle la chaîne d’infos en continu.

Un NFT est un bien numérique unique, qui ne peut pas être reproduit. Sa popularité a bondi ces dernières années. La Poste a donc visiblement décidé de suivre cette tendance. Le coût d’un NFT s’élève à 8 euros. Concrètement, un utilisateur achète un timbre physique, qui a également une version numérique, et le reçoit à son domicile. C’est au moment de l’expédition que le NFT est créé.

L’espoir de vendre la totalité des NFT

Nous sortons des collections de timbres physiques à la vente sur un an”, confie Frédéric Morin, responsable adjoint de Philaposte, en charge de l’ingénierie Philatéligue du groupe français. “Notre trajectoire nous laisse penser qu’on aura vendu la totalité de la collection d’ici les prochains mois”, assure-t-il.

D’après BFMTV, La Poste a réussi à vendre de nombreux NFT lors du lancement de l’opération. Les achats ont été moins nombreux depuis le début du mois d’octobre avec des ventes quotidiennes autour des 100 exemplaires.

Les NFT sont souvent achetés via de la cryptomonnaie. Mais La Poste a décidé d’opter pour une autre stratégie, totalement assumée par Frédéric Morin. Ils ne peuvent être qu’achetés via des euros. “Cela ajoutait un peu trop de complexité. Nous avons donc préféré écarter les cryptomonnaies en termes de paiement, préférant vulgariser les NFT”, assure le directeur adjoint de Philaposte.

publié le 24 octobre à 08h25, Baptiste Marin, 6Medias

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