La nouvelle ministre des Sports promet d'être aussi ambitieuse que Tony Estanguet
© ANDBZ/ABACA - La nouvelle ministre des Sports promet d'etre aussi ambitieuse que Tony Estanguet
Nommée lundi 23 décembre, Marie Barsacq a promis ce mardi 24 lors de son entrée au ministère des Sports qu’elle appliquerait “une méthode Estanguet” malgré les “enjeux budgétaires”, selon Le Parisien.
Ambition, le mot d’ordre de la nouvelle ministre des Sports. Nommée en remplacement de Gil Avérous ce lundi 23 décembre, Marie Barsacq a annoncé sa méthode en matière de gestion du ministère. “Il faut oser, il faut voir grand, il faut avoir des rêves et s’y accrocher”, argue l’ex-membre du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop).
Pour son premier discours, Marie Barsacq souhaite appliquer “une méthode Estanguet” inspirée de son expérience avec le patron de Paris 2024, détaille Le Parisien. Avant les Jeux olympiques et paralympiques de cet été, la nouvelle ministre a eu une belle carrière dans les institutions sportives, que ce soit au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et à la Fédération française de football (FFF).
Stade de France, JO 2023 et coupes budgétaires
Durant son mandat, Marie Barsacq aura fort à faire dans la continuité de l’ambition sportive nationale, comme son prédécesseur lui a fait comprendre. Gil Avérous, resté en place seulement trois mois, espère “le renouvellement de la concession du Stade de France”, l’aboutissement des Jeux olympiques d’Hiver en 2030, et poursuivre “la lutte contre les dérives dans les stades et la lutte contre toutes les formes de discriminations et de violences”, précise la source.
Le principal défi pour la nouvelle ministre sera de poursuivre les engagements des précédents ministres avec un budget alloué aux Sports largement réduit. Sous Gil Avérous et en pleine période de débat sur la loi budgétaire, le budget du ministère avait été fixé à 1 578 millions d’euros. Suffisant pour poursuivre l’héritage de Paris 2024 et s’engager dans les projets à venir ? Affaire à suivre…
publié le 24 décembre à 16h38, Allan Doisneau, 6Medias
