La dématérialisation de la Carte vitale pourrait arriver à l’horizon 2025 pour une partie des Français
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Le Premier ministre Michel Barnier envisage sérieusement la dématérialisation de la Carte vitale à l’horizon 2025, notamment via la plateforme France Identité pour une partie des Français déjà éligibles. L’objectif serait de lutter contre la fraude sociale en sécurisant la fameuse carte verte.
Et si vous n’aviez plus besoin de sortir votre Carte vitale physique lors d’un rendez-vous chez le médecin ou en allant chercher vos médicaments en pharmacie ? Ce serait possible grâce à la dématérialisation de la Carte Vitale. Michel Barnier l’envisage depuis longtemps. Il souhaite ainsi lutter contre la fraude sociale en sécurisant la Carte et en passant notamment par la plateforme France Identité, selon une information rapportée par Le Parisien, mardi 8 octobre.
Née en 2022, l’application gouvernementale est déjà active sur les smartphones pour une partie des Français. Les citoyens détenteurs de la carte d’identité électronique (CNIe) peuvent déjà y accéder et ils pourraient être concernés par la dématérialisation de la Carte vitale à l’horizon 2025. Dix-sept millions de Français seraient ainsi concernés par cette petite révolution. Pour le moment, la façon dont la Carte vitale pourrait passer du physique à la carte dématérialisée sur l’application est encore à l'étude.
Une mise en place rapide
Une autre partie de la population concernée pourrait aussi utiliser une autre application, la Carte Vitale ApC, qui est actuellement disponible dans 23 départements et dont le déploiement s’achèvera d’ici la fin 2025. Quatre cent mille personnes ont déjà réalisé cette démarche.
L’idée de dématérialiser la Carte vitale n’est pas nouvelle. Elle avait déjà été posée sur la table par le gouvernement Attal précédent. Ce dernier penchait davantage pour une Carte Vitale Biométrique. Mais Michel Barnier souhaite finalement que la carte soit complètement numérique. À l'inverse de la carte biométrique, la dématérialisation complète présenterait un gain d’argent, de temps et d'organisation.
publié le 8 octobre à 10h20, Myriam Bendjilali, 6Medias
