La CGT appelle à manifester le 1er octobre pour contester le gouvernement de Michel Barnier
© Prezat Denis/ABACA
Alors que Michel Barnier prononcera son discours de politique générale à l’Assemblée nationale le 1er octobre, la CGT a appelé à une mobilisation le même jour. Elle réclame notamment l’abrogation de la réforme des retraites.
La patronne de la CGT, Sophie Binet, a appelé, lundi 23 septembre sur le plateau de franceinfo, à la grève et à la manifestation dans la rue le 1er octobre prochain. C’est le jour où Michel Barnier prononcera son discours de politique générale à l’Assemblée nationale. "La page de la réforme des retraites ne tournera pas", a-t-elle affirmé, en avançant qu'"il faut abroger cette réforme et mettre sur la table d'autres propositions de financements".
Le Premier ministre avait annoncé, dimanche 22 septembre sur le plateau du 20 Heures de France 2, qu’il souhaitait travailler avec les partenaires sociaux pour "améliorer" la réforme des retraites. "C'est le match retour contre la réforme des retraites. Nous pouvons obtenir son abrogation, c'est ce que montre la déclaration de Michel Barnier. Le rapport de force est de notre côté. Il faut pousser notre avantage", a expliqué Sophie Binet. Plusieurs organisations syndicales ont également appelé à la mobilisation le 1er octobre, pour l’abrogation de la réforme des retraites et une augmentation des salaires.
Une priorité : "rétablir l’impôt sur la fortune"
Pour le dossier de l’assurance, la secrétaire générale de la CGT demande "l’enterrement de cette réforme et réouvrir les négociations sur d’autres bases". "Notre priorité, c’est de rétablir l’impôt sur la fortune", a-t-elle également précisé. "Il faut prendre l’argent, là où il est, c’est-à-dire sur les actionnaires dont le revenu ne cesse d’augmenter", a affirmé Sophie Binet, ajoutant que sous les sept ans de mandat d’Emmanuel Macron, "on a offert 73 milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches et aux plus grandes entreprises".
Sur le plateau du 20 Heures, Michel Barnier avait promis de ne pas augmenter les impôts pour les classes moyennes et populaires mais que des prélèvements sur les plus riches n’étaient pas écartés.
publié le 23 septembre à 18h25, LIlian Moy, 6Medias