France

L'heure d'un championnat de France des pigeons voyageurs, 220 "candidats" au départ

Pour remporter le championnat de France des régions colombophiles, dimanche 13 août, les concurrents devront voler sur 420 km le plus vite possible. Une distance qui n'effraie pas les pigeons entraînés comme des champions de haut niveau.

Le championnat de France de colombophilie aura lieu dans l’Aisne, dimanche 13 août. Ce jour-là, 220 pigeons s’envoleront. Pour décrocher le titre, ils devront parcourir 420 km le plus vite possible. Super entraînés, les volatiles suivent un entraînement spécifique. “Quand on accueille les pigeonneaux, on les garde environ un mois enfermés pour bien observer leur santé. Puis on ouvre les fenêtres, ils sortent et ils prennent confiance. Une fois qu'ils tournent bien autour du colombier, si ça se passe bien, on fait un premier entraînement de 3 km”, explique à France 3 Régions Olivier Bertaux, colombophile et responsable du colombier Naturagora situé dans l’Aisne.

Plus le temps passe, plus les séances s’intensifient. Les sorties deviennent plus fréquentes. Mais si les pigeons “sortent tous les jours”, les entraînements ont lieu deux fois par semaine. “Au début, ce sont de petits parcours, et on monte en puissance au fur et à mesure, jusqu'à 70 à 80 km”, précise le spécialiste.

“Un bon pigeon voyageur, c'est un pigeon qui rentre”

Athlètes à plumes, les pigeons peuvent voler jusqu'à 90 km/h. “Avec les bagues GPS, on a vu qu’ils faisaient des pointes à 200 km/h”, affirme-t-il. Dimanche, les pigeons en lice pour le championnat partiront de la Creuse. Les premiers devraient arriver le 2 septembre, aux abords de Laon dans l'Aisne. Le plus véloce sera sacré champion.

Mais comme le rappelle Gérard Douce, bénévole au colombier Naturagora, à France 3 Régions, “un bon pigeon voyageur, c'est un pigeon qui rentre à la maison. Peu importe combien de temps ou de jours il met, le revoir, c'est le plus important”. Et pour leur donner envie de rentrer, il n’y a qu'une méthode : faire tout pour que les voyageurs se sentent comme des coqs en pâte, dans leur pigeonnier.

publié le 9 août à 14h43, Cathy Gerig, 6Medias

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