France

L’Allocation de solidarité spécifique (ASS) pour les chômeurs en fin de droit ne sera finalement pas suspendue

Catherine Vautrin, la ministre du Travail, a indiqué lundi 3 juin que la suppression de l’Allocation de solidarité spécifique (ASS) n’est "plus d’actualité immédiate", lors d’une rencontre avec des associations de lutte contre la précarité.

L’Allocation de solidarité spécifique (ASS) pour les chômeurs en fin de droit est sauve. C’est ce qu’a annoncé Catherine Vautrin, la ministre du Travail, lundi 3 juin lors d’une réunion avec des associations de lutte contre la précarité, explique ce lundi Midi libre. La ministre a précisé que la suspension de l’ASS n’est "plus d’actualité immédiate".

Une déclaration confirmée par Noam Leandri, président du Collectif Alerte, qui réunit trente-quatre associations de lutte contre la pauvreté, lors d’une conférence de presse à Paris. Catherine Vautrin "a annoncé que la suppression de l’ASS n’était plus à l’ordre du jour de l’agenda gouvernemental, ils concentrent leurs efforts sur la réforme de l’assurance chômage", a-t-il précisé. "On se réjouit que cette suppression ne soit plus à l’ordre du jour", a aussi ajouté Noam Leandri.

Sa suppression avait été annoncée en janvier dernier

L’ASS a été créée en 1984. Elle est gérée par France Travail (ex-Pôle emploi) et est financée par l’État. L’ASS "peut vous être accordée si vos ressources mensuelles ne dépassent pas un certain plafond", si vous avez épuisé vos droits au chômage, lit-on sur le site de Service-Public. D’après Capital, le montant de l’ASS est en général de 570 euros par mois. Elle peut être perçue pendant six mois renouvelables, sous certaines conditions. En janvier dernier, Gabriel Attal, le Premier ministre, avait annoncé la suppression de l’ASS pour "combattre les trappes à inactivité".

publié le 3 juin à 19h28, Capucine Trollion, 6Medias

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