L’actrice Isild Le Besco annonce ne pas porter plainte contre Benoît Jacquot
© Abaca - Dans son autobiographie parue ce mercredi 1er mai, l’actrice Isild Le Besco annonce ne pas porter plainte contre Benoît Jacquot.
Dans son autobiographie qui paraît ce mercredi 1er mai, Isild Le Besco annonce ne pas porter plainte contre Benoît Jacquot, rapporte RTL. L’actrice revient néanmoins longuement sur sa relation avec le réalisateur survenue quand elle avait 16 ans et lui 52.
“C'est déjà tellement éprouvant d'écrire. De nommer. De faire face à ses maux.” L’actrice Isild Le Besco, qui détaille longuement sa relation avec Benoît Jacquot survenue quand elle était mineure et lui âgé de 52 ans dans une autobiographie parue ce mercredi 1er mai, est également revenue sur les raisons pour lesquelles elle ne souhaite pas porter plainte contre le réalisateur. "Je n'ai pas envie de me confronter encore à ces institutions poussiéreuses, pensées et régies par des hommes”, a-t-elle écrit dans ce livre intitulé Dire vrai, après avoir rapporté que la brigade des mineurs la sollicite régulièrement “pour recueillir (s)a plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon”, relaie RTL.
Libération de la parole
Les deux hommes sont au cœur d’un scandale. Habitués à s’amouracher pour des jeunes filles encore enfants, ils sont tous deux visés par une plainte pour des violences sexuelles et physiques déposée par Judith Godrèche qui aurait subi ces faits durant son adolescence. Par ce geste, l’actrice, aujourd’hui âgée de 52 ans, est devenue un fer de lance du mouvement #MeToo en France et a permis la libération de la parole.
Ce mercredi, le public découvre ainsi l’histoire d’Isild Le Besco, victime, elle aussi, des deux hommes. “Être victime, oui, mais de qui ? Et de quoi exactement ? De la sexualisation de mon corps au cinéma ? Des années d'emprise de Benoît Jacquot ? Du manque d'éthique professionnelle de Jacques Doillon?", s'interroge Isild Le Besco. "Dire que Benoît m'a violée, c'est évident [...] J'étais une adolescente et je lui ai donné mon entière confiance. Il s'est substitué à mon père, ma mère, à toute figure d'autorité".
publié le 1 mai à 15h33, Sophie Eygue, 6Medias