Jeux olympiques de Paris 2024 : l’inquiétude monte sur le manque d’agents de sécurité
© Jonathan Rebboah / Panoramic
Selon RMC Sport, l’inquiétude monte en interne face au manque d’agents de sécurité recrutés pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, à trois mois de l’échéance.
Ils démarrent le 26 juillet prochain, soit dans trois petits mois. Tout devrait donc être prêt, notamment sur les effectifs d’agents de sécurité, pour les Jeux olympiques de Paris 2024… Pourtant, selon les informations de RMC Sport, la situation devient "inquiétante" sur ce point face au manque d'agents de sécurité recrutés.
Plus de 18 000 agents par jour, avec des pics à 22 000, seront nécessaires pour assurer la sécurité tout au long des Jeux, et en particulier au moment de la cérémonie d’ouverture qui accueillera 104 000 personnes sur les quais bas de Seine, la partie payante de la cérémonie, et 222 000 spectateurs attendus sur les quais hauts. Le comité d’organisation des JO affirme avoir sécurisé 97% de ses contrats en matière de sécurité. Mais une source anonyme assure auprès de RMC Sport : "On sait très bien qu’on n’aura pas le nombre d’agents pour les JO".
Risque de "no show" et réserve de secours
Selon les informations de RMC Sport, "au 1er mars 2024, 12 755 agents de sécurité avaient été recrutés par les sociétés, via un engagement verbal". Des doublons ont été identifiés, et ce chiffre descend à 10 555 agents véritablement recrutés. Le comité olympique de Paris 2024 prévoit de redoubler d'efforts pour recruter, avec des campagnes de communication et de l’incitation auprès des entreprises de sécurité pour que celles-ci prennent plusieurs lots.
Interrogé par le média sportif, le patron d’une grande entreprise de sécurité craint de son côté un risque de "no show", c’est-à-dire que l’agent de sécurité recruté ne viendra pas, le jour même de l’événement. Même en "payant mieux les agents", assure ce chef d’entreprise. Des réunions au sommet de l’Élysée devraient être organisées dans les prochains jours pour pallier ce problème, Emmanuel Macron ayant demandé de constituer une réserve en cas de "no show".
publié le 21 avril à 11h21, Adèle Delaunay, 6Medias