France

IVG : Sophie Marceau accuse Gérard Larcher de mettre les femmes "en danger de mort"

© Apaydin Alain/ABACA / Castel Franck/ABACA

Le président LR du Sénat s'est prononcé, mardi 23 janvier, contre l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution. Ce qui a choqué Sophie Marceau, qui ne s'est pas privée de réagir sur Instagram mercredi.

Mieux vaut ne pas trop énerver celle que l'on surnomme parfois encore "la petite fiancée des Français". Gérard Larcher, par ses récentes déclarations sur le droit à l'avortement, qu'il ne souhaite pas voir figurer dans la Constitution, a provoqué la colère de Sophie Marceau. L'actrice s'est ainsi adressée directement au président Les Républicains du Sénat dans un message écrit au vitriol et posté sur Instagram mercredi 24 janvier. Elle l'accuse de mettre "en danger de mort" les femmes qui ne peuvent pas avoir accès facilement à l'IVG.

"Je ne pense pas que l'IVG soit menacée dans notre pays", a déclaré Gérard Larcher, pour justifier son refus de modifier la Constitution sur ce point, sur Franceinfo mardi matin. Sophie Marceau lui a alors répondu sèchement : "Bien sûr que l’IVG est menacée ! Comme le sort des femmes qui ne peuvent y avoir recours et que vous mettez en danger de mort. Vous n’avez que faire du sort des femmes, en vérité."

"Vous faites honte à notre société française"

La comédienne française de 57 ans ne s'est pas arrêtée là. La suite de sa prise de parole est encore plus acerbe. "Vous représentez le patriarcat dans toute sa splendeur : suffisant, rétrograde et hypocrite. Vous faites honte à notre société française", a-t-elle aussi écrit sur Instagram, avant de conclure sur une note alarmiste : "Tant qu’il y aura des hommes comme vous, nous serons toutes en danger."

Gérard Larcher ne s'est pas prononcé contre l'IVG mais contre son inscription dans la Constitution. Sur Franceinfo, il a d'ailleurs précisé : "Si l'IVG était menacée, croyez-moi, je me battrais pour qu'elle soit maintenue", dénonçant par la suite la fermeture de 130 centres IVG en 10 ans.

publié le 24 janvier à 18h45, Maeliss Innocenti, 6Medias

Liens commerciaux