France

"Instrumentalisation de la justice", mariage… Hiromi Rollin contre-attaque face aux "inventions" des enfants d'Alain Delon

© Berzane-Domine/ABACA - Hiromi Rollin en arrière plan lors des obsèques de Jean-Paul Belmondo en 2021.

Qualifiée de "dame de compagnie" par les enfants du comédien, Hiromi Rollin livre ses vérités au Parisien. Et répond avec véhémence à toutes les accusations.

La guerre est déclarée entre Hiromi Rollin, qualifiée de "dame de compagnie" d'Alain Delon, et les enfants du comédien. Près de trois mois après son expulsion de la propriété de Douchy-Montcorbon (Loiret) par la fratrie Delon, qui l'accuse de "harcèlement moral", "détournement de correspondances", "maltraitance animale", "violence sur personne vulnérable", ou encore "abus de faiblesse", celle qui se présente comme la compagne du comédien contre-attaque dans Le Parisien. Si elle n'a pas accepté de répondre aux journalistes, elle a répondu aux questions de nos confrères via son avocat Me Yassine Bouzrou. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle semble être marquée par la situation.

Se décrivant comme "bouleversée" et "profondément affectée", elle est revenue sur cet épisode "traumatisant" où elle a été "expulsée avec brutalité" de la propriété où elle vivait avec Alain Delon, la laissant à la rue sans même avoir eu le temps de prendre ses affaires. Elle dénonce aussi des "accusations mensongères" et un "coup monté" pour la faire sortir de la vie du comédien. Et le répète : c'était le grand amour entre eux. "Nous nous aimons, la seule solution pour eux était d’inventer des choses pour me mettre en cause." Elle déplore de leur part une "instrumentalisation de la justice". De même, sur le qualificatif de "dame de compagnie", Hiromi Rollin s'offusque : "Nous nous comportions comme un couple normal, on avait des gestes tendres l’un envers l’autre devant tout le monde, on s’embrassait, les enfants l’ont vu, ils savaient très bien que, jusqu’à l’AVC d’Alain, on partageait le même lit."

Plus aucun contact avec Alain Delon depuis début juillet

Une relation d'amour donc, qui dure "depuis trente-trois ans" et qui devait même déboucher, selon elle, sur "un mariage". Pour l'ancienne assistante-réalisatrice d'origine japonaise, les accusations des enfants sont "une pure invention". Elle affirme avoir "tout donné", tout son "amour" et son "énergie" pour "Alain et ses animaux". Quant à la lettre qu'Alain Delon aurait signée lui demandant de quitter le domaine de Douchy, là encore, Hiromi Rollin dénonce une instrumentalisation : "C’est impossible qu’il ait signé cette lettre en connaissance de son contenu, car tout allait bien dans notre couple (…) Alain ne m’a jamais demandé de quitter Douchy", affirme-t-elle.

Selon elle, le comédien savait que ses enfants ne "l'appréciaient pas" mais lui assurait souvent : "Ne t’inquiète pas, je suis là, tu es avec moi, je te protège." Elle affirme encore que les relations entre son "compagnon" et Anthony Delon étaient "compliquées et conflictuelles" et que le comédien de 87 ans n'a même pas assisté à son "expulsion". Elle ne l'a d'ailleurs jamais revu ou parlé depuis le 5 juillet dernier. "J’ai demandé aux gendarmes à aller le voir. Ils ont refusé. Depuis, je n’ai pas osé le contacter même si j’en ai très envie. Je crains malheureusement que son téléphone soit sous contrôle", confie-t-elle au Parisien. Aujourd'hui, Hiromi Rollin confirme avoir porté plainte pour "dénonciation calomnieuse". Et elle n'aspire qu'à une chose désormais : "Retrouver (sa) vie avec Alain, retrouver (leur) vie d’avant avec (leurs) chiens et (leurs) chats".

publié le 28 septembre à 20h26, Xavier Martinage, avec 6Medias

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