France

Inflation : la crainte d’un mois de "mars rouge" pour les produits alimentaires

Les négociations entre les industriels et la grande distribution, qui s’achèvent le 28 février, devraient déboucher sur une forte augmentation des prix des produits alimentaires, rapporte Le Parisien.

Le ciel n’est pas près de s’éclaircir sur les prix des produits alimentaires. De nombreux industriels, affectés par la hausse des coûts de l’énergie, des transports et des matières premières, souhaitent augmenter les prix de manière inédite, pour une application début mars, rapporte Le Parisien vendredi 10 février. C’est ce qui ressort des négociations annuelles menées en ce moment avec la grande distribution, qui s’achèvent le 28 février.

"Les marques de distributeur ont déjà augmenté leur prix l’an dernier. Le rattrapage va venir de ce que l’on appelle les grandes marques", souligne le journaliste de 60 Millions de consommateurs Lionel Maugain. Avec près de 14% d’augmentation des prix en 2022, les produits alimentaires sont les premières victimes de l’inflation. Cela ne devrait pas s’améliorer selon une enquête du cabinet Nielsen IQ. L’inflation pourrait s’établir à 15 % en juin, soit un surcoût de 790 euros pour les consommateurs par rapport à 2021.

Un "panier anti-inflation" en discussion

Pour autant, les familles de produits alimentaires ne sont pas toutes touchées de manière égale. Par exemple, le prix de la viande surgelée a crû de 31,6 % en 2022, selon la société d’analyse IRI, relayée par TF1. Très loin devant la crémerie, dont les prix ont augmenté de 18,44 %, ou encore l’épicerie salée, avec +14,16 %. Pour atténuer les effets de l’inflation, le gouvernement travaille sur la mise en place d’un "un panier anti-inflation". Il pourrait entrer en vigueur début mars, à l'issue des négociations entre la grande distribution et les industriels.

publié le 11 février à 09h00, Orange avec 6Medias

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