France

Inflation : l’apéro fait de la résistance

© Michal Jarmoluk / Pixabay - Les pistaches et autres biscuits salés continuent d'attirer les Français, malgré l'inflation.

Malgré la hausse de certains produits indispensables pour grignoter en buvant des verres avec ses proches, les Français semblent déterminés à conserver cet art de vivre typiquement bleu blanc rouge.

Sacrifier, oui, mais l’apéro, jamais ! Telle pourrait être la maxime des Français, au regard de leurs habitudes alimentaires. Car si certains produits se font plus rares dans les caddies qui passent aux caisses des supermarchés, en raison de l’inflation qui continue de grimper ces derniers mois, les biscuits salés qui accompagnent la bière, le vin et les autres spiritueux ne sont pas boudés par les consommateurs. En effet, comme le rapporte BFM, selon le Syndicat des apéritifs à croquer, 32 % des Français organisent au moins un apéro par semaine, en famille ou entre amis.

Un budget annuel de 70 euros consacré à ce poste de dépense

Et en termes de volume, cela s’est ressenti dans les chiffres des ventes. Ainsi, après avoir progressé de +1,8 % en 2022, les ventes de tuiles, crackers, bretzels, biscuits salés, soufflés et autres pistaches et tortillas ont bondi de 2,2% en volume sur l’année glissante à fin mars 2023, détaillent nos confrères. En grande distribution, cela s’est traduit par un chiffre d’affaires de 2,07 milliards d’euros l’an passé. Petite précision loin d’être inutile, ces chiffres n’incluent pas les ventes de chips.

En dépit de l’inflation, le prix des produits apéritifs est resté abordable. Chaque année, les Français consacrent environ 70 euros à ce poste de dépense. "D’après les résultats de notre étude Obsoco 2022, le prix des apéritifs à croquer n’était pas un frein à l’achat pour 86% des Français. Actuellement, l’arbitrage pour les budgets les plus serrés s’opère au sein du rayon pour des produits à moins forte valeur ajoutée ou vers les marques distributeurs", précise le syndicat. Plus globalement, les experts en consommation constatent une forme de résilience des produits considérés comme réconfortants.

publié le 27 mai à 11h50, Orange avec 6Medias

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