France

Impôts : le fisc admet "des difficultés très importantes" dans la déclaration des biens immobiliers

© Gwendoline Le Goff / Panoramic/Photo d'illustration

Dans une déclaration mardi 11 juin, Amélie Verdier, la directrice générale des finances publiques (DGFiP), a reconnu "des difficultés très importantes" lors de la déclaration des biens immobiliers pour les impôts cette année.

Certains ont pu s’arracher les cheveux sur leur déclaration d’impôt de cette année. Il y a bien eu des cafouillages de la part du fisc concernant des taxes d’habitation de résidence secondaire qui ont été envoyées par erreur à des propriétaires, explique Le Parisien, mercredi 12 juin. Amélie Verdier, la directrice générale des finances publiques (DGFiP), a bien reconnu "des difficultés très importantes" dans la déclaration des biens immobiliers.

Entrée en vigueur l’an passé, cette nouvelle formule de déclaration d’impôts concerne "34 millions de propriétaires", précise Amélie Verdier. L’an dernier, les propriétaires avaient jusqu’au 31 juillet 2023 pour déclarer leurs biens fonciers sans pénalité, rappelle TF1 Info, jeudi 23 mai. La date butoir est fixée au dimanche 30 juin. Sur la plateforme des impôts, vous devez vous rendre dans la rubrique "gérer mes biens immobiliers".

L’administration a agi sur une base de données erronée

En 2023, le fisc a reçu plus de 600 000 demandes de dégrèvement contre une moyenne habituelle de 400 000. Ce qui prouve que la campagne de communication autour de la déclaration de biens immobiliers pour les propriétaires n’a pas été très suivie, analyse Le Parisien. "On n’a sûrement pas assez communiqué sur le fait qu’il y a maintenant cette nouvelle obligation" pour "34 millions de propriétaires", a ajouté Amélie Verdier pendant la présentation du bilan annuel de la DGFiP.

Seulement 82 % des propriétaires de moins de 200 locaux ont rempli cette nouvelle obligation, indique Les Echos, ce mardi, et l’administration fiscale a ainsi travaillé sur la base d’informations en partie erronées pour les 18 % restants. Par ailleurs, un rapport parlementaire publié en mai dernier a indiqué que 16 500 mineurs ont reçu un avis d’impôt. Mais, "les avis ont été corrigés, les contribuables taxés à tort ont été dégrevés, et les collectivités locales ont eu de la visibilité sur leurs ressources", a assuré Amélie Verdier.

publié le 12 juin à 18h30, Capucine Trollion, 6Medias

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