Il jette un fumigène sur l’hélicoptère d’Emmanuel Macron et se retrouve en prison
En avril dernier, un jeune charpentier, militant d’extrême gauche, avait jeté un fumigène sur l’hélicoptère du président de la République. Mis en examen et écroué, son geste aurait pu tuer Emmanuel Macron estime la justice, rapporte Le Parisien.
Il voulait attirer l’attention d’Emmanuel Macron. Il se retrouve en prison. Un jeune charpentier âgé de 20 ans a été mis en examen vendredi 16 juin à Paris, pour association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste, et a été placé en détention pour une durée qui pourrait atteindre – a minima – une année, rapporte Le Parisien.
Il aurait, le 27 avril dernier, jeté un fumigène sur l’hélicoptère du président de la République, alors en visite dans le Doubs à l’occasion du 175e anniversaire de l’abolition de l’esclavage en France. En pleine période de contestation de la réforme des retraites, Emmanuel Macron y avait été accueilli au son des casseroles.
Trois faits reprochés
Le jeune homme a été interpellé mi-juin avant d’être placé en garde à vue. Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’affaire et lui reproche trois choses qui auraient pu découler de son acte : la destruction d’un hélicoptère de la gendarmerie, la mise en danger de la vie des militaires à bord de l’appareil et la mise en danger de la vie du président. Le mis en cause n’a pas cherché à nier les faits. Il a indiqué aux enquêteurs qu’il voulait "interpeller" Emmanuel Macron, pour lui faire savoir que la population n’est pas d’accord avec sa politique. Son avocat, Me Pierre-Henri Baert, annonce qu’il a fait appel de ce placement en détention provisoire.
publié le 17 juin à 10h40, Orange avec 6Medias
