Hérault : le cortège d’un mariage multiplie les infractions au Code de la route, le maire annule la célébration
© Sandra Grünenwald - Unsplash - Des conducteurs de quads et des motards appartenant au cortège ont multiplié les infractions.
Venus en quad et à motos, des participants au cortège d’un mariage se sont assis sur le Code de la route, rapporte Midi Libre. Face aux débordements, le maire de Montpellier (Hérault) a annulé la cérémonie.
Mariage fougueux, mariage malheureux. Samedi 12 octobre, le maire de Montpellier a pris une décision radicale. Le premier magistrat a annulé la célébration d’un mariage dont des participants au cortège s’étaient fait remarquer par de multiples infractions au Code de la route. Dans un post publié sur X, repéré par Midi Libre, l’élu du Parti socialiste (PS) précise que des conducteurs de quads et des motards ont délibérément mis en danger la sécurité des autres usagers de l’autoroute A709 et le rond-point du Zénith. "Il est hors de question que l’autorité publique accepte de tels agissements. Outre l’annulation de la célébration, des plaintes seront déposées", ajoute Michaël Delafosse.
Pour ne rien gâcher, les plaques minéralogiques de certains véhicules avaient préalablement été masquées. En septembre 2023, le maire avait déjà pris une décision similaire. Les infractions avaient été commises aux mêmes endroits que samedi dernier. Il y a un an, des membres du cortège avaient stationné leur véhicule et allumé des fumigènes, rappelle le quotidien.
Un arrêté relatif à la sécurité
Pour éviter des débordements, certaines municipalités ont mis en place des chartes instaurées par délibération du conseil municipal. Elles n’ont pas de valeur juridique, mais elles jouent un rôle préventif, précise le site internet d’une communauté de communes vendéennes, s’appuyant sur différents exemples pris aux quatre coins de la France. Ce document est, en effet, signé par les futurs mariés en présence de l’élu, qui célébrera le mariage. Montpellier, par exemple, est allée plus loin en prenant un arrêté relatif à la sécurité et à la tranquillité publique dans les espaces publics lors de la célébration de mariages civils. Mais apparemment, tous les Montpelliérains ne se sentent pas concernés.
publié le 14 octobre à 13h34, Cathy Gerig, 6Medias