France

Hérault : la fâcheuse mésaventure d'un homme handicapé verbalisé pour… excès de vitesse !

Depuis l’été 2020, un Montpelliérain, souffrant d’une maladie neurodégénérative et dans l’incapacité de conduire, reçoit des amendes pour des excès de vitesse ou non-respect de feux tricolores perpétrés par un escroc, rapporte “Le Parisien”.

C’est la fin d’une période d’inquiétude pour ce Montpelliérain. Âgé de 58 ans, l’homme recevait des PV depuis l’été 2020 alors qu’il souffre d’une maladie neurodégénérative, le clouant dans un fauteuil roulant, depuis 2011, révèle Le Parisien, lundi 13 février. Derrière ces amendes intempestives se cache un escroc qui a usurpé l'identité du Montpelliérain.

Depuis moins de trois ans, cet individu a reçu près de quinze amendes pour différentes infractions au Code de la route, allant de l’excès de vitesse aux feux tricolores non respectés. Ces délits commis au volant d’une Citroën Picasso sont en réalité l'œuvre d’un escroc qui a usurpé l'identité du quinquagénaire au moment de l’enregistrement de la carte grise du véhicule. “C’est une période particulièrement difficile de ma vie, se remémore la victime. Je ne comprenais pas ce qui se passait. C’était beaucoup de stress, ce qui n’est pas bon pour ma maladie. J’ai beaucoup souffert, je ne dormais plus la nuit. Je ne savais jamais ce qu’il pouvait m’arriver dans les semaines suivantes”, a déclaré l’homme handicapé.

Deux suspects devant le tribunal

Mais alors comment cet escroc, qui ne connaît pas la victime, a-t-il eu vent de son identité ? Les enquêteurs chargés de démêler cette affaire sont remontés rapidement à l'ancienne petite amie de l'usurpateur. Cette dernière était auxiliaire de vie chez l’Héraultais au moment où le permis de conduire de ce dernier a disparu en juillet 2020, période à partir de laquelle les amendes ont commencé à pleuvoir.

Connu des services de police pour des faits de conduite sans permis, cet escroc de 36 ans comparaîtra devant un juge et devra s’expliquer, tout comme son ex-compagne, lundi 13 février. Une procédure libératrice pour la victime qui, selon son avocat, “va mettre fin à une très mauvaise histoire pour lui”.

publié le 13 février à 12h01, Orange avec 6Medias

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