Grasse : un jeune de 15 ans entre la vie et la mort après avoir reçu une balle dans la tête, les auteurs en fuite
© ANDBZ/ABACA
Un jeune de 15 ans a été gravement blessé par balle à Grasse, dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 mai, révèle BFM Nice Côte d'Azur. Touché à trois reprises, dont une fois à la tête, l'adolescent a été transporté en état d'urgence absolue à l'hôpital. Les auteurs des tirs, eux, ont réussi à prendre la fuite.
Un fait-divers dramatique s'est produit à Grasse (Alpes-Maritimes). Un adolescent âgé de 15 ans a été gravement blessé par balle dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 mai dans les rues de la commune, révèle BFM Nice Côte d'Azur. Il était aux alentours de 22 heures, lorsque le jeune homme a été pris pour cible par deux individus qui circulaient sur un scooter de type TMAX à l'entrée de la résidence Les Fleurs de Grasse, située boulevard Emmanuel-Rouquier. Touché à trois reprises, dont une fois à la tête, le jeune, un Grassois, a été transporté en état d'urgence absolue avec son pronostic vital engagé à l'hôpital Pasteur 2 à Nice après que les sapeurs-pompiers, arrivés rapidement sur les lieux, sont parvenus à la réanimer.
Les agresseurs en fuite
Les auteurs des coups de feu, eux, sont parvenus à prendre la fuite à bord de leur scooter, rapporte Nice-Matin. L'engin a finalement été retrouvé en feu peu de temps après, chemin Saint Marc au Plan de Grasse, à seulement quelques kilomètres des lieux du drame. L'enquête, qui vient tout juste de débuter, doit tenter de faire la lumière sur les raisons de ce terrible événement qui pourrait être lié à un trafic de stupéfiants. C'est en tout cas la piste que semblent d'ores et déjà privilégier les enquêteurs. "On a encore une fois le témoignage de ce qu'il se passe en matière de stupéfiants, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de limites", a rapporté Bruno Bartocetti, secrétaire national Unité SGP Police auprès de BFMTV. Et d'ajouter : "On ne connait pas les raisons pour lesquelles ce jeune homme s'est fait tirer dessus, mais ça peut être pour des raisons parfois même futiles pas forcément très graves".
publié le 25 mai à 06h52, Kévin Comby, 6Medias