France

Gabriel Attal : la petite phrase bien sentie de l'ex-Premier ministre en plein bilan de son année 2024

© Jumeau Alexis/ABACA - Gabriel Attal lors de son élection à la tête du parti Renaissance

Sur Instagram, Gabriel Attal a retracé son année 2024. Entre déception et rédemption, l’ex-Premier ministre a vécu une année très animée.

Merci 2024. Merci pour les roses, merci pour les épines.” C’est en reprenant la célèbre phrase de l’écrivain français Jean d’Ormesson que Gabriel Attal a résumé son année. Une citation qui en dit long. C’est dans une publication Instagram du 30 décembre 2024 que l’ancien Premier ministre a résumé son année 2024. Pour l’illustrer, il a posté un diaporama de 17 photos. On y retrouve des images très “corporate” avec le prince William et le Premier ministre canadien Justin Trudeau mais aussi des plus intimes comme un Bereal avec son chat. Premier ministre déchu, censure du gouvernement, chef de Renaissance, Gabriel Attal a vécu une année bien remplie.

Plus jeune Premier ministre

Le 9 janvier 2024, après le départ d’Elisabeth Borne, Gabriel Attal est choisi par Emmanuel Macron pour être le Premier ministre. À 34 ans, il devient donc le plus jeune chef d’un gouvernement devant Laurent Fabius (37 ans). Mais son mandat fut difficile entre la crise des agriculteurs, celle en Nouvelle-Calédonie et la défaite aux élections européennes. Une situation qui avait poussé le chef de l’État à dissoudre l’Assemblée et donc à mettre fin au bref règne de Gabriel Attal de six mois.

Pour autant, sur son compte Instagram, comme le rapporte Gala, les internautes adoubent son bilan contre toute attente avec des commentaires élogieux : "Merci à vous plutôt ! Vous avez été un exemple cette année. [...] Grâce à vous beaucoup se sont intéressés et investis dans la politique, beaucoup ont ouvert les yeux", lui a ainsi tendrement adressé une internaute. Ou encore : "Le meilleur des Premiers ministres, le meilleur des hommes, le meilleur de tous… Merci Attal !"

Le jeune loup devient chef de meute

Très déçu après la chute du gouvernement Barnier alors qu’il avait proposé un “pacte de non-censure”, Gabriel Attal a fini son année en beauté. L’ancien secrétaire d’État est devenu, au mois de décembre, le chef du parti présidentiel Renaissance avec 94,9% des voix. “Nous ne serons jamais un parti comme les autres [...] une association de rentiers de la politique avides de pouvoir et dénuée de valeurs”, avait-il affirmé le jour de son élection.

Une responsabilité importante mais qui lui colle à la peau selon des proches pour Paris Match : “Gabriel est capable de le faire car il n’est pas clanique, comme peut l’être un Gérald Darmanin. Il a toujours veillé sur tout le monde, même sur les poids lourds plus expérimentés quand il était à Matignon.” Et pourquoi pas plus haut ? En effet, avec tous ses postes à haute fonction, Gabriel Attal ne manque pas d’ambition. D’ailleurs, certains lui prêtent déjà des qualités présidentielles.

publié le 31 décembre à 14h15, Sébastien Salpietro, 6Medias

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