Faire un stage en entreprise sera mieux rémunéré en 2024
À partir du 1er janvier 2024, la gratification légale minimum des stages augmente. L’employeur doit respecter ce nouveau montant minimum défini par l’État, à l'instar du Smic, obligatoirement respecté pour les salariés, et ce, même si le stage en cours a commencé en 2023.
Bonne nouvelle pour les étudiants. Au premier janvier 2024, la gratification légale minimum d’un stage en entreprise augmente de 7 % : la rémunération passe de 4,05 euros à 4,35 euros/heure, l’équivalent de 10 euros de plus par semaine, rapporte Le Parisien. Cette augmentation fait suite à l’évolution du plafond de la Sécurité sociale. Mis à jour selon l’évolution du salaire moyen par tête en France, il passe de 27 à 29 euros ce lundi 1er janvier, alors que ce montant n’avait pas bougé depuis plusieurs années.
Pour rappel, les employeurs ont l’obligation de verser une gratification pour les stages en entreprise de plus de deux mois, consécutifs ou non. À noter que les employeurs peuvent aussi payer pour un stage de moins de deux mois, mais ils n’y sont en rien contraints légalement. Ne sont donc pas concernés par la nouvelle rémunération horaire, les stages de troisième ou futurs stages de seconde.
Une augmentation valable pour les stages en cours
Si le stage en entreprise a déjà commencé en 2023 et se poursuit en 2024, la convention doit explicitement prévoir une revalorisation de la gratification en fonction du changement du 1er=1em janvier. Cette obligation de gratification minimum s’applique à tous les organismes accueillant des stagiaires de plus de deux mois : entreprises, associations, collectivités locales, établissements de santé, administrations. À la différence que les organismes publics ne peuvent pas verser de gratification supérieure au montant minimum légal, contrairement aux entreprises du privé. À ne pas oublier, enfin : la gratification d’un stagiaire doit être versée mensuellement et non pas en une fois à la fin de stage, et elle est due dès le premier jour de stage.
publié le 1 janvier à 17h30, Delphine Schiltz, 6Médias
