France

"Entre 8 et 10 millions d’euros" : en Ardèche, le maire d’Annonay estime le prix des dégâts causés par les intempéries

© Annonay (Ardèche) sous les eaux le 17 octobre. (Cherie FM vallee du Rhone/ABACA)

Lourdement impactée par les fortes pluies survenues cette semaine, la commune ardéchoise pourrait voir la facture grimper rapidement. Selon le maire, près de 10 millions d’euros sont déjà à prévoir pour réparer les dégâts, rapporte franceinfo.

L’heure est encore au nettoyage à Annonay. Durement frappée par les intempéries survenues en fin de semaine, la commune ardéchoise, située à une quarantaine de kilomètres de Saint-Étienne, essaye d’y voir plus clair afin de déterminer l’étendue des dégâts, notamment causés par la crue de la rivière La Déôme, qui traverse le centre-ville.

Selon les mots de Simon Plénet, le maire d’Annonay, à franceinfo, samedi 19 septembre, il faudra compter "entre 8 et 10 millions d’euros" en ce qui concerne "les espaces publics", la "voirie" et les "réseaux". "Il y aura une évaluation par les experts au niveau des commerces notamment", a précisé le maire, qui attend l’officialisation du classement en catastrophe naturelle, comme l’a annoncé la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, vendredi 18 octobre.

"On aura besoin du soutien de l’État"

Les estimations évoquées par Simon Plénet sont encore approximatives, car les sommes pourraient être beaucoup plus importantes. Cela dépend notamment de l’état des fondations du tunnel de la Voie de Deûme, que le maire espère intactes. Dans le cas contraire, "les travaux seront énormes et très coûteux", indique l’édile à franceinfo.

"C’est vraiment l’artère principale commerçante de la ville d’Annonay qui a été touchée, donc au moins une quarantaine de commerces impactés, parfois avec des dégâts considérables", expliquait Simon Plénet au micro de BFMTV, vendredi 18 octobre. "On aura besoin du soutien de l’État, de la région et du département pour redresser la ville", avait-il souligné.

publié le 20 octobre à 08h20, Théo Rampazzo, 6Medias

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