Enseignant tué à Arras : la famille de l'assaillant bien connue des services de police
© Pexels / Photo d'illustration
Selon les informations du Parisien, l’assaillant, à l’origine de l’attaque mortelle d’un enseignant au couteau du lycée d’Arras (Pas-de-Calais) est originaire d’une famille d’Ingouchie (Russie). Cette dernière est bien connue des services de renseignement.
La famille de l'assaillant, composée de sept personnes et originaire de l'Ingouchie (Russie), est connue pour avoir été proche de l'expulsion du territoire français en 2014. Presque dix ans plus tard, la famille de Mohammed M. est une nouvelle fois mise en lumière. Ce dernier est suspecté d'être l'auteur de l’attaque au couteau, qui a eu lieu ce vendredi 13 octobre au lycée Gambetta d’Arras (Pas-de-Calais), rapporte Le Parisien.
Cet établissement n'est pas inconnu au jeune homme puisqu'il y était scolarisé quelques années plus tôt. Désormais âgé de 20, il est fiché S en raison de sa radicalisation islamiste. Ce dernier aurait assassiné un professeur de lettres et blessé grièvement deux autres personnes.
La famille vole en éclats
Le Parisien explique que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) surveillait de façon accrue cette famille. Cette dernière est arrivée sur le territoire français en 2008 et s'était installée à Arras en 2014 après avoir s'être établie en Bretagne. Le quotidien expose que le père de la famille a été expulsé en 2018 en raison de problèmes administratifs et de soupçons de violences conjugales.
C'est durant ce moment d'instabilité que l'auteur présumé de l'attaque à Arras et certains de ses frères se seraient radicalisés, énonce Le Parisien. Le jeune homme de 20 ans de façon active et récurrente, comme l'a confié une source des services de renseignement au quotidien régional. La veille, il avait été contrôlé "sans qu’aucune infraction ne puisse lui être reprochée". Son frère aîné a quant à lui été condamné en avril 2023 à cinq ans de prison pour "association de malfaiteurs terroriste" pour un projet d’attentat contre l’Elysée en juillet 2019.
publié le 13 octobre à 17h26, Pierrick Bastide, 6Medias