France

En Normandie, une école maternelle envahie par des rats, les parents horrifiés

© ABACA

Dans les Hauts de Rouen, une zone de quartiers en difficulté, l’école maternelle Marguerite Messier est envahie de rats depuis la rentrée 2023. Des parents d’élèves témoignent auprès de France 3 Normandie.

L’école maternelle Marguerite Messier, à Rouen, se serait bien passé de ces invités. Depuis la rentrée 2023, elle est envahie de rats. Une dizaine de parents d’élèves ont pris le problème à bras-le-corps et ont interpellé la mairie, comme le raconte France 3 Normandie, mardi 5 décembre.

L’établissement est situé dans les Hauts de Rouen, un ensemble de quartiers en difficulté, dans la ville de Seine-Maritime. "Les rats partagent la cour de récréation, nos enfants jouent avec, déplore une maman au micro de France 3. Ma fille m’a dit qu’ils en avaient même surnommé un Ratatouille !" Une autre maman explique que les rats sont partout, de la cave de l’école à la cabane du jardin.

Comment expliquer une telle invasion ? Les parents d’élèves pointent la faute sur le jardin partagé et son compost mais aussi sur les "déchets jetés par les fenêtres de l'immeuble qui donne sur l'école".

Des dératiseurs pour mettre fin à l’invasion

Jean-Michel Bérégovoy, maire adjoint en charge de la Transition énergétique à Rouen, et professeur des écoles dans un établissement voisin, a visité les lieux. Il dit avoir constaté la présence de trois rats sur place en l’espace de quelques minutes. À la fin du mois de novembre 2023, la mairie est intervenue dans le jardin partagé. Il a été rasé et le terrain sera repris par un centre social à proximité. Une équipe de dératiseurs est également intervenue.

Le maire adjoint indique, cependant, que la Ville ne peut pas régler les problèmes d’incivilité, en mentionnant les riverains qui jettent leurs déchets depuis l’immeuble voisin. "Dans le quartier, il y a des endroits plus ou moins touchés par les rats. Il y a notamment un gros travail sur le bas de la côte de la Grand'Mare", poursuit l’élu.

La mairie envisage des opérations de dératisation plus naturelles que l’empoisonnement, comme l’introduction de furets.

publié le 6 décembre à 09h56, Caroline Celle, 6Medias

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