France

En France, les tentatives d’homicide ont augmenté de 78 % entre 2016 et 2023

© Poitout Florian/ABACA (Photo d'illustration)

Selon une étude du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), publiée jeudi 18 juillet, les plaintes pour tentatives d’homicide ont connu une hausse vertigineuse en sept ans sur le sol français, rapporte le JDD.

Une statistique effrayante. C’est ce que rapporte le JDD, jeudi 18 juillet, qui relaye les chiffres d’un rapport du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) sur l’insécurité et la délinquance. Ainsi, en France, les plaintes pour tentatives d’homicide ont augmenté de 78 % entre 2016 et 2023.

À titre comparatif, 4 015 victimes de tentatives d’homicide ont été recensées en 2023, contre 2 259 sept ans auparavant, dont 85 % en dehors du cadre familial. Dans le détail, les hommes représentent 77 % des victimes hors cadre familial, tandis que les femmes y sont majoritaires, représentant 65 % des victimes, souligne le JDD. Les plus concernés par ces tentatives d’homicide sont les jeunes âgés entre 15 et 29 ans, et sont principalement des hommes, note franceinfo. Des profils similaires à ceux des mis en causes, représentés à 90% par des hommes, dont 47 % sont âgés de 18 à 29 ans.

Disparités entre les territoires

Territorialement, la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique et Mayotte sont les régions où les taux de tentatives d’homicide sont les plus élevés, indique l’hebdomadaire, alors qu’en métropole, la Seine-Saint-Denis, les Bouches-du-Rhône, le Val-d'Oise et Paris sont les départements les plus concernés. À l’inverse, La Lozère et le Lot figurent tout en bas du classement.

Cependant, selon le rapport-même, les chiffres sont à interpréter avec prudence, précise Outre-mer La Première, car la distinction entre les tentatives d’homicide et les autres types de violences comme les coups et blessures volontaires ou encore les abandons d’enfants n’est pas systématique.

De même, ces statistiques dépendent de plusieurs facteurs mentionnés par le document, comme "l’évolution de la propension à porter plainte et de la plus ou moins grande sensibilisation de la société à ce type d’atteinte" ainsi que de "l’évolution des pratiques d’enregistrement par les services de sécurité", explique Le Parisien.

publié le 20 juillet à 09h40,

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