France

En cas de suppression du télétravail, la moitié des cadres seraient prêts à démissionner

Une étude de l'Association pour l'emploi des cadres, publiée mardi 12 mars, révèle un fort attachement des cadres au télétravail. Mais ils en notent aussi les limites, rapporte Le Parisien.

Les cadres tiennent au télétravail. Son usage régulier est "désormais bien installé dans l’organisation du travail des cadres", écrit l'Apec (Association pour l'emploi des cadres) dans l'étude qu'elle publie mardi 12 mars. Elle avance même un chiffre spectaculaire : près d'un cadre sur deux (45%) choisirait de démissionner si le télétravail ne lui était plus permis. 69% seraient mécontents si le télétravail était réduit, et 82% s'il était supprimé.

Deux tiers d'entre eux travaillent à distance au moins une fois dans la semaine, explique l'étude, relayée par Le Parisien. De plus en plus courant depuis l'épidémie de Covid-19, le télétravail est d'ailleurs considéré comme un acquis par 51% des cadres, qui ne souhaitent pas travailler dans une entreprise ne proposant pas cette option.

Les jeunes cadres plus critiques à l’égard du télétravail

Cette tendance n'empêche pas les cadres d'observer les effets néfastes du télétravail : 48 % pointent une moindre intégration des nouveaux salariés dans l'équipe, 40 % regrettent une porosité entre vie personnelle et vie professionnelle, et 39 % craignent de manquer des communications importantes. Les cadres les plus jeunes sont ceux qui ressentent le plus ces désavantages. Reste que 7 cadres sur 10 voient plus d'avantages que d'inconvénients au télétravail, d'après cette étude menée sur 1 000 cadres en novembre 2023 et janvier 2024, et auprès de 2 000 cadres en décembre 2023.

publié le 12 mars à 13h45, Emmanuel Davila, 6Medias

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