Écoles : après la rentrée, cette promesse que le gouvernement ne semble pas avoir tenue
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Une semaine après la rentrée des classes, une enquête du Snes-FSU démontre que dans un établissement sur deux, un professeur est manquant. Un constat qui va à l'encontre des mots de Gabriel Attal qui promettait "un enseignant devant chaque élève".
Nouvel écueil pour la rentrée scolaire 2023. Après la hausse du prix des fournitures et de la cantine, une enquête du Syndicat national des enseignements de second degré (du Snes-FSU) démontre qu’il manquerait un professeur dans près de la moitié des établissements en métropole française, rapporte franceinfo, lundi 11 septembre.
Un constat qui contraste fortement avec les déclarations de Gabriel Attal, ministre de l’Éducation, qui affirmait le 31 août, au micro de France Inter, qu’il y aurait "un enseignant devant chaque élève" à la rentrée. L’ancien porte-parole du gouvernement ajoutait que le recrutement de contractuels, soit près de 3 000 personnes, était "très largement pourvu". S’il annonçait donc qu’il y aurait 1 500 postes en moins à pourvoir par rapport à l'année dernière, en réalité le manque d’enseignants serait finalement équivalent à celui de la rentrée 2022, selon les mots de Damien Masson, du syndicat Snes-FSU, à franceinfo.
Une partie de l'Île-de-France fortement touchée
Parmi les matières les plus touchées par ce manque de professeurs, les mathématiques figurent en tête de liste, suivis par les professeurs de sciences de l’ingénieur et d’anglais, précise franceinfo. Et tout comme pour les matières, cette pénurie n'est pas équivalente pour tous les territoires. Ainsi, l’académie de Créteil, qui comprend la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, est davantage concernée par le problème. L’académie d’Orléans-Tours, l’académie de Normandie ou encore la ville de Nantes sont également très affectées, souligne encore franceinfo.
publié le 11 septembre à 08h30, Théo Rampazzo, 6Medias