École : les “incidents graves” plus nombreux dans les établissements français
Selon les chiffres dévoilés, vendredi 23 février, par le ministère de l’Éducation nationale, les “signalements d’incidents graves” ont connu une hausse sur la période scolaire 2022-2023 par rapport à l'année précédente.
L’insécurité en hausse dans les établissements scolaires français. Les “signalements d’incidents graves” ont progressé au cours de l’année scolaire 2022-2023 par rapport à la période précédente, rapporte BFMTV, vendredi 23 février. Le bilan a été fait par le ministère de l’Éducation nationale, d’après les indications données par les chefs d’établissement.
Ces chiffres portent sur les établissements de la maternelle au lycée, qu’ils soient publics ou bien privés. D’après BFMTV, ces “incidents graves” sont rangés en plusieurs catégories : atteintes aux personnes (violences verbales ou encore physiques), atteintes aux biens (vols, dommages, notamment) et atteintes à la sécurité (consommation de stupéfiants, atteinte à la laïcité, port d’arme blanche ou d’objet dangereux).
Le secondaire particulièrement pointé du doigt
Pour le secondaire (collèges et lycées), 13,7 incidents graves pour 1 000 élèves ont été signalés au cours de la dernière année scolaire dans les établissements publics, soit une hausse de 0,6 point par rapport à la période précédente. Le taux est bien inférieur dans le primaire avec 4,6 incidents graves pour 1 000 écoliers. C’est “un niveau légèrement supérieur à celui de l’année scolaire précédente”, soulève BFMTV, qui cite l’Éducation nationale.
Au total, 43% des signalements ont été réalisés pour des insultes dans les écoles publiques contre 40% pour des actes physiques. Dans les écoles publiques, les victimes ont été majoritairement (52%) des membres du corps enseignant. Pourtant, dans le secondaire, ce sont les élèves (43% contre 27% pour les enseignants) qui ont été les plus touchés par ces “signalements d'incidents graves”.
publié le 23 février à 15h33, Baptiste Marin, 6Medias
